Une petite adaptation personnelle d'une chanson "classique" de Paris.
Sous le ciel de Paris,
Errent encore des gens,
humm humm
Des personnes au teint gris,
Qu'on voit trop rarement.
du côté d'place Clichy,
Ils tendent la main timidement.
Humm Humm
Tandis que rue d'Cauchy,
d'autres dinent paisiblement.
Le téléviseur, réduit
L'image de celui,
Qu'on ne voit jamais,
quelques témoins,
Et des passants par milliers.
Sous le ciel de Paris,
On se dispute le pavé.
Humm, Humm
Une place au paradis,
Tu parles d'une vie rêvée.
Et c'est ça le drame,
Qu'aujourd'hui à Paname,
On feint d'ignorer,
L'extrême pauvreté.
De Gare de Lyon,
A métro Cité,
L'accordéon,
Il est roumain,
Celui qui en joue....
Pour les passagers.
Sous le ciel de Paris,
Il ne fait pas bon être vieux,
Humm humm,
Surtout quand tomb' la nuit,
Et que l'on n'est qu'un gueux.
Certains ont fui l'enfer,
Pour finir SDF,
Humm Humm
Ils n'ont pas le teint clair,
Ils en subissent le grief.
Et la télé vous dit,
Qu'il parasite nos vies,
Alors qu'il rêve,
D'avoir un destin,
Dans les milliers de passants.
Puis parfois une nuit,
Une maraude lui apporte un repas.
Humm Humm
C'est alors qu'il revit,
Un jour de moins avant le trépas.
Au matin le réveil,
Au bruit du métro qui passe,
Humm Humm
Bien trop peu de sommeil,
Et son existence qui le lasse.
Sous le ciel de Paris,
Il sera vite oublié,
Humm Humm
Il a quitté la Syrie,
Pour mourir sur ton pavé.