[BlaBla] Topic Piplette 2

magellan

Modérâleur
Staff
Surtout quand la communication est bancale :o
Parce qu'une communication adaptée aux demeurés au plus grand nombre est forcément responsable de la bêtise des gens qui gobent n'importe quoi? Je ne vois pas le lien direct entre "j'avale des couleuvres parce que tata Fernande me l'a dit" et "la communication est incomplète/insuffisamment claire me fait douter de ce qu'ils disent". Même si la communication était irréprochable, on a une proportion pathétique de bourricots qui ne veulent rien entendre. (cf la terre plate.. ça n'est pas comme si les faits étaient établis depuis quelques siècles, non?)
 

dartyduck

Grand Meuble Suprême
Parce qu'une communication adaptée aux demeurés au plus grand nombre est forcément responsable de la bêtise des gens qui gobent n'importe quoi? Je ne vois pas le lien direct entre "j'avale des couleuvres parce que tata Fernande me l'a dit" et "la communication est incomplète/insuffisamment claire me fait douter de ce qu'ils disent". Même si la communication était irréprochable, on a une proportion pathétique de bourricots qui ne veulent rien entendre. (cf la terre plate.. ça n'est pas comme si les faits étaient établis depuis quelques siècles, non?)
Donc tu admets que c'était perfectible :o
 

dartyduck

Grand Meuble Suprême
Oui et? ça change quoi? Je vais être très clair et explicite: se chercher une excuse pour répandre des sornettes ne rend pas moins inacceptables lesdites idioties.
J'ai rien compris. Je dois être trop "low level" pour ce forum.
Bisous bécot 😘 :hello:
 

svoglimacci

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Je pense qu'au lieu de "se chercher une excuse" il fallait lire "se trouver une/des excuses" :)
 

svoglimacci

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Bah tiens, voilà qui va assainir la qualité des infos "sociales" :lol:
 

magellan

Modérâleur
Staff
Je pense qu'au lieu de "se chercher une excuse" il fallait lire "se trouver une/des excuses" :)
Non non: j'ai bien dit "chercher" au sens qu'il y a non une conviction, mais bien des esquives désespérées quand on leur met le nez dans leurs propres contradictions.

Je fais un distinguo très fort dans les comportements:
- Le convaincu
Celui qui a une idée et qui est prêt à tout pour la défendre. Il n'entendra pas raison quoi qu'on lui dise, et serinera à qui veut l'entendre ses thèses. Il 'en déviera pas.
- L'acharné
Celui qui a des idées comme le convaincu, mais qui, s'il se confronte à des contradictions, enrichira son discours avec tout ce qui pourra lui apporter un crédit, et ce même s'il peut en arriver à se dire "c'est inepte mais au moins je ne passe pas pour un idiot"
- Le manipulateur
Celui qui cherche à faire passer un discours sous le propos qu'il énonce. C'est notamment la méthode éculée des fascistes et autres xénophobes qui, sous couvert de défense de la veuve et de l'orphelin, glisserons des idées inacceptables. Cas d'école "encore un noir/arabe/migrant qui a agressé une brave femme française".
NOTA: Pour cette dernière catégorie, je vous invite très lourdement à lire le livre
"La LTI, la langue du troisième reich".

C'est édifiant de voir être décortiquée une dialectique conçue pour faire passer des idées. Un des passages passionnants porte sur la "shutzhaft" ("détention de protection") qu'avait envisagée Rachida Dati en son temps pour "protéger" les citoyens des criminels.
(j'en parlais sur mon blog.. je vous laisse le soin de lire si ça vous intéresse... ou pas!)


Dans ces conditions, j'use d'une méthode qu'on va dire "scientifique"
- Toute information non confirmée/validée par des faits n'a aucune valeur jusqu'à preuve du contraire
- Toute information mérite d'être observée et non dénigrée sous couvert qu'elle ne nous convient pas. Petit aparté: je défends certaines attitudes Russes non pour de la russophilie mais parce que je pense que ce pays a dans son âme un goût clair pour un régime fort. Cela ne me fait pas cautionner les actes inacceptables comme l'exécution d'opposants... Tant que cela est clairement prouvé. Avec l'opposition Russie/UE, il y a à boire et à manger dans la communication médiatique en Europe, et pire encore de la déformation de faits. Ca m'agace qu'on puisse user de l'argumentaire "Poutine despote puisqu'il fait liquider des opposants", mais je l'admets puisque ce sont des faits et non des supputations.
- Tout discours contradictoire qui est argumenté avec des faits méritent d'être écoutés, même si cela va à l'encontre de nos opinions personnelles.
- MAIS ces mêmes discours contradictoires doivent être taillés en brèche de manière rigoureuse et argumentée s'ils sont porteurs de mensonges, propagandes diverses, et/ou de fausses informations.
 

SergioVE

Tout à faire car rien n'est fait.
@magellan : les trois comportements que tu distingues se retrouvent aussi chez ceux qui ont raison...
Un de mes plus vieux amis a lui une quatrième attitude : antivax convaincu ("on n'a pas assez de recul") il vit sa vie (devenue difficile) sans se plaindre, sans chercher à convaincre qui que ce soit, sans manifester, et sans colère. Le résigné ?
 

magellan

Modérâleur
Staff
@magellan : les trois comportements que tu distingues se retrouvent aussi chez ceux qui ont raison...
Un de mes plus vieux amis a lui une quatrième attitude : antivax convaincu ("on n'a pas assez de recul") il vit sa vie (devenue difficile) sans se plaindre, sans chercher à convaincre qui que ce soit, sans manifester, et sans colère. Le résigné ?
Je ne sais pas.
Pour le premier élément, il y a effectivement toute une population de personnes qui, si elles sont dans le vrai, deviennent vindicatives et pénibles. A ce titre, j'ai été fortement agacé par les actions culpabilisantes concernant les féminicides. Oui, c'est honteux, oui c'est à gérer de manière extrêmement sévère, mais NON je ne suis pas un de ces salopards qui tabasse sa femme, et NON sous prétexte que je suis un homme je vais porter la culpabilité pour les actes d'autrui. Donc oui, je comprends tout à fait ta réflexion sur ce premier aspect.
Rien n'est plus pénible que d'entendre de bons arguments dévoyés par une obsession visant à convaincre son sur les éléments objectifs, mais les opinions qui en découlent.

On a tous vécus ce moment gonflant où on est d'accord sur le fond avec l'interlocuteur, et sûrement pas sur les idéologies qui en découlent. Ce qui m'est le plus difficile à avaler, c'est quand une bonne idée se voit alors démolie parce que le discours qui la porte est inaudible.

De là pour le résigné je suis plus prudent.
Je ne dis pas qu'il n'existe pas. Au contraire, je pense qu'il est même le plus commun et non parce qu'il galère forcément, mais parce qu'il ne compte tout simplement que sur lui-même pour avancer. Concrètement, je requalifierais en déterministe.
C'est un point de vue qui se discute parce que je ne conteste pas qu'en affinant le résigné est aussi très présent... mais je ne resterais pas sur la partie "vie difficile". Nombre de personnes qui ne se préoccupent plus de politique sont tout simplement dans la voie du "de toute manière ça ne me touche plus vu que ça ne change jamais. Autant avancer".

De mon point de vue (ne pas me faire dire que c'est une vérité, c'est une opinion), trop de médias, trop de partis politiques et surtout trop de populistes instrumentalisent et exacerbent brutalement ce sentiment du "ça ne sert à rien". J'estime dangereux l'attitude de nombre de politiciens (surtout dans les extrêmes) qui cherchent la réaction épidermique et pas le progrès. Je reproche tout particulièrement à ceux qui ont poussés les gilets jaunes vers l'échec. Que je soutienne ou non le mouvement n'est pas le sujet. Le sujet pour moi a été les deux discours suivants
- On peut forcer une république envers et contre toute institution/élection dans une direction.
-On ne fait pas de politique, pas besoin de se regrouper pour peser dans la balance.
Dans les deux cas, j'ai qualifié (et je qualifie encore) de manipulation. Inciter à la haine, à la destruction, ça ne mène qu'à pousser la société à se braquer et légitimer, hélas, les mouvements bien plus fermes et tenants du discours sécuritaire. Pour ceux qui ont la mémoire courte, c'est cette même réaction face au communiste révolutionnaire qui a poussé énormément de gens dans les bras de l'extrême-droite (action française) voire dans ceux du fascisme/nationalisme le plus toxique.
Pour le "on ne fait pas de politique", c'est encore plus dommage. Que je cautionne ou pas ce qui s'est dit n'a aucun sens. J'ai dit et je martèlerai toujours "si vous voulez peser, faites-le dans les institutions au lieu de croire que défiler dans la rue suffira". Ironiquement, c'est ce qu'a compris le FN puis aujourd'hui la mouvance qui cautionne E.Zemmour. L'un comme l'autre ont compris que pour être audibles, voire faire changer les lois, il est inutile de se contenter de fêter le 1er mai au nom de Jeanne D'arc. Etre député, voire être candidat à la présidence a autrement plus de sens et de poids!

Pour les résignés... je peux lâcher une paraphrase d'une citation que je trouve très juste
"Les diables prennent le pouvoir quand les anges estiment qu'il est vain d'agir".
 

svoglimacci

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3ème dose du vaccin de la Covid, le vaccin de la grippe, ajoutons quelques petits médocs perso, je n'ose plus allumer une clope, j'ai peur d'exploser :D
 

thomade54

Grand Maître
Bon. Je crois que mon ordi portable et ses dix ans de vie ont rejoint l'autre monde.
Hier soir, il s'est éteint sans crier gare, j'étais légèrement en dessous de 20% de batterie. Bon. Je le mets à charger.
Débile que je suis, je vais dormir et j'éteins ma multiprise. Pas chargé.
Ce matin dans le train, je l'allume, mode économie d'énergie, il fonctionne nickel pendant 10 minutes, et sans crier gare, écran bleu. Puis reboot. Puis écran figé. Puis re-blue screen avec l'erreur :
PAGE_FAULT_IN_NONPAGED_AREA
reboot plusieurs fois, blue screen, avec des erreurs "kernel_stop" ou un truc dans le genre.
Puis extinction des feux. Logique y avait plus de batterie.
Remise en charge une fois arrivé à la fac, se rallume normalement pendant 2 min, puis l'écran se fige à nouveau, et c'est reparti pour un blue screen, et redémarrage en boucle, sans même arriver à lancer l'outil de restauration système. Puis quand je boote les fois d'après c'est écran noir complet.
Le service informatique de l'IUT me prête gentiment un tournevis, j'enlève une barrette de RAM, puis l'autre, puis la betterie, ça reboote, et pendant le chargement de windows, écran figé puis blue screen et extinction. Et cette fois-ci, plus moyen de le rallumer (branché) La LED reste allumée qlq secondes puis l'ordi redémarre. Rien à l'écran.

Fin de l'histoire. Si quelqu'un a un diagnostic ou une idée, je prends. En retirant la barette de RAM, j'ai senti une odeur de cramé qui ressemblait à celle que j'avais eue quand l'alim de ma tour avait claqué, comme si un fusible de la carte mère était mort.

Même si je pense très sérieusement qu'il vient de rendre l'âme, si quelqu'un a une idée de la panne ou qlq chose à essayer pour le ressusciter, je le remercie par avance.

Merci et bon week-end tout le monde !
 
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