[BlaBla] Topic Piplette 2

svoglimacci

check memory failed but no bug detected
Ce genre d'étiquettes de psychologue /psychanalyste c'est des fourre-tout qui ratissent tellement large que tu peux mettre n'importe qui d'intelligent à l'intérieur, lol
+1
Il y a des modes :lol:
Vous avez remarqué dans les films et séries américaines combien il y a de bipolaires, et comment on comprend tout de suite que le personnage a donc de gros problèmes ?
Oui, des modes.
Et surtout des prescriptions médicales.
 

job31

Admin tout frippé
Staff
+1
On cherche à médicamenter la normalité vers un standard.

Je me sens mal à cause de ce monde en perte de sens et de mon boulot sans intérêt.
Antidépresseur.

Putain je kiffe ma life après cette période stressante !!! Je vous invite tous au resto.
Thymorégulateur

Mon gamin est ingérable et saute dans tous les sens juste pour avoir mon attention parce que je ne m'occupe pas de lui et qu'il se sent délaissé.
Psychotrope.

Monde de merde.
Sur ce, je retourne m'automédicamenter au Port Askaig.
 

dartyduck

Grand Meuble Suprême
Tu bosses pour le bien global de l'entreprise @dartyduck ? Je respecte ton idéal, mais sache que ceux qui t'emploient n'en ont rien à cirer.
depuis maintenant 10 ans je bosse pour remplir le frigo, avoir un toit pour mes enfants et voyager un peu. Le bien commun de l'entreprise je m'en balek un peu, stu veux. Les 2 sont bien évidemment liés, mais je suis payé 37,5h, j'en fais pas une de plus :o
 

omregr

Expert
Il y a des modes :lol:

Vous avez remarqué dans les films et séries américaines combien il y a de bipolaires, et comment on comprend tout de suite que le personnage a donc de gros problèmes ?

+1000 !

Le malheur, c'est que cette mode de donner une fausse image des troubles psychiatriques dans les œuvres de fiction ne date pas d'hier : Stevenson écrivait déjà en 1886 - sous l'emprise de la cocaïne, soit dit en passant - le roman qui allait démocratiser le grand n'importe quoi pseudo-scientifique du cinéma et des séries télés d'aujourd'hui.

À cause de la force de frappe de l'industrie du divertissement, difficile de trouver aujourd'hui des gens (non-médecins) qui savent que la dépression n'est pas un simple coup de déprime, ou qui comprennent à quel point la schizophrénie, les troubles bipolaires, les troubles de l'humeur et le dédoublement de personnalité n'ont rien à voir.

Moi-même, ce n'est qu'au bout de plusieurs années de fac que j'ai fini par apprendre de quoi il en retourne.

C'est déjà rageant de voir avec quelle frivolité le sujet est traité dans les médias, alors je te laisse imaginer ma réaction lorsque j'ai pu voir des collègues à moi parler de patients "psy" avec un langage condescendant... Indigne d'un professionnel de santé.

Pour ce qui est des prescriptions médicales, c'est effectivement catastrophique. Les traitements psychotropes (antidépresseurs, neuroleptiques, anxiolytiques, hypnotiques...) n'ont pas pour fonction de guérir une maladie, mais d'apporter une aide salvatrice pour aider la personne à se relever / à ne pas sombrer.
Un peu comme une prothèse ou une béquille, quoi.

Un vrai traitement des troubles psychiatriques doit inclure un suivi humain (un peu comme la rééducation physique post-fracture), soit pour aider la personne à retrouver une santé psychique correcte et une autonomie vis à vis des médicaments, soit au pire des cas pour garder la tête hors de l'eau.

Parce que le suivi est difficile voire impossible (manque de volonté et/ou de moyens), beaucoup de psychiatres ne prescrivent que pour régler le problème à court terme, rarement à long terme.
 

magellan

Modérâleur
Staff
+1000 !

Le malheur, c'est que cette mode de donner une fausse image des troubles psychiatriques dans les œuvres de fiction ne date pas d'hier : Stevenson écrivait déjà en 1886 - sous l'emprise de la cocaïne, soit dit en passant - le roman qui allait démocratiser le grand n'importe quoi pseudo-scientifique du cinéma et des séries télés d'aujourd'hui.

À cause de la force de frappe de l'industrie du divertissement, difficile de trouver aujourd'hui des gens (non-médecins) qui savent que la dépression n'est pas un simple coup de déprime, ou qui comprennent à quel point la schizophrénie, les troubles bipolaires, les troubles de l'humeur et le dédoublement de personnalité n'ont rien à voir.

Moi-même, ce n'est qu'au bout de plusieurs années de fac que j'ai fini par apprendre de quoi il en retourne.

C'est déjà rageant de voir avec quelle frivolité le sujet est traité dans les médias, alors je te laisse imaginer ma réaction lorsque j'ai pu voir des collègues à moi parler de patients "psy" avec un langage condescendant... Indigne d'un professionnel de santé.

Pour ce qui est des prescriptions médicales, c'est effectivement catastrophique. Les traitements psychotropes (antidépresseurs, neuroleptiques, anxiolytiques, hypnotiques...) n'ont pas pour fonction de guérir une maladie, mais d'apporter une aide salvatrice pour aider la personne à se relever / à ne pas sombrer.
Un peu comme une prothèse ou une béquille, quoi.

Un vrai traitement des troubles psychiatriques doit inclure un suivi humain (un peu comme la rééducation physique post-fracture), soit pour aider la personne à retrouver une santé psychique correcte et une autonomie vis à vis des médicaments, soit au pire des cas pour garder la tête hors de l'eau.

Parce que le suivi est difficile voire impossible (manque de volonté et/ou de moyens), beaucoup de psychiatres ne prescrivent que pour régler le problème à court terme, rarement à long terme.
Ayons un poil de compréhension. Je comprends et approuve totalement propos.

Cependant... cependant notons tout de même une chose: on ne trouvera pas d'intérêt à suivre un personnage ordinaire, sans relief ou scories. Le côté psychiatrique/psychologique est nécessaire pour générer non de l'identification mais tout bêtement de la personnification. Dr House (qui me fait marrer plus qu'il m'intéresse sur le fond) a eu un énorme succès parce que justement c'est un misanthrope génial, qui a pourtant pour principale faille qu'il sait aimer mais qu'il fait tout pour se l'interdire. Si l'on avait mis un toubib compétent mais serein aux méthodes ordinaires? Jamais on n'aurait suivi, cela aurait perdu toute saveur.
Autre exemple? La fascination qu'on peut avoir pour les assassins. Les Lecter et compagnie nous fascinent parce qu'ils sont soit présentés comme des génies, soit comme des gens perdus dans la folie. On a alors le confort de se dire "nous ne sommes pas comme ça". Prends un tueur "ordinaire" comme Norman Bates: ce type a tout du fils à papa que tout le monde pourrait aimer, du gars sympathique, alors que c'est un dangereux malade mental. Songe-y: c'est à cause de ça que le film est tellement dérangeant, parce que justement la folie prend alors le visage du voisin, de l'oncle... de n'importe qui.

A partir de là, je reproche essentiellement aux séries et aux films un seul aspect, c'est de trop réduire une pathologie donnée à un seul aspect donné. Rain Man? L'autisme. Lecter? Psychopathie. Sherlock? Sociopathie. Je mets ces termes car ils sont utilisés pour les classer. Le spectateur aime les petites cases, mais là elles sont exagérément étriquées. L'autisme prend des formes très diverses. Les psychopathes sont tous différents car avec des manies/tics/méthodes très différentes. Les sociopathes sont des personnes tellement complexes que bien souvent ils ne sont pas totalement "diagnostiqués".. en songeant que cette classification reste encore trop arbitraire.

Dès qu'on traite des caractères de personnages, les aspects de la psyché ne peuvent qu'être réduits, mais là c'est dans l'excès car trop de gens suggèrent dès lors que ces profils font force de validation. A ce titre, j'ironisais justement sur l'autisme Asperger car on leur donne comme traits premiers une mémoire colossale, des facilités improbables d'apprentissage, et aussi des difficultés pour se socialiser. Rien n'est plus cliché. L'asperger peut revêtir d'autres problématiques, des choses incapacitantes, tout comme elles peuvent être indécelables ou presque. J'avais lu une étude assez intéressante qui avait estimé que nombre de génies antiques et modernes pouvaient assez aisément coller à bien des éléments de l'autisme asperger, mais l'analyste précisait avec justesse que cela n'était qu'une série de cases à cocher, et en rien une certitude absolue. Il avait notamment précisé qu'Einstein avait une capacité énorme à échanger et communiquer, à rendre didactique ses échanges, mais qu'il avait aussi énormément de tics comme par exemple avoir en X exemplaires la même tenue pour avoir des routines et certitudes dans son quotidien. Etait-il autiste? Aucune idée, et je n'ai pas la prétention de la savoir.

Tout ceci interroge énormément notre façon de percevoir les maladies et pathologies psychiatriques. Entre une communication inexistante, des médias prompts à aller dans la simplification frôlant le cliché, et des malades qu'on isole faute d'information et de compréhension, difficile de pouvoir avoir une lecture claire de ce que peut être une personne atteinte.
 

svoglimacci

check memory failed but no bug detected
@omregr +1001 aussi !

Etant concerné par ci-dessous, je ne peux que souscrire.
...
difficile de trouver aujourd'hui des gens (non-médecins) qui savent que la dépression n'est pas un simple coup de déprime,
...
Pour ce qui est des prescriptions médicales, c'est effectivement catastrophique. Les traitements psychotropes (antidépresseurs, neuroleptiques, anxiolytiques, hypnotiques...) n'ont pas pour fonction de guérir une maladie, mais d'apporter une aide salvatrice pour aider la personne à se relever / à ne pas sombrer.
...
Un vrai traitement des troubles psychiatriques doit inclure un suivi humain (un peu comme la rééducation physique post-fracture), soit pour aider la personne à retrouver une santé psychique correcte et une autonomie vis à vis des médicaments, soit au pire des cas pour garder la tête hors de l'eau.
...
Parce que le suivi est difficile voire impossible (manque de volonté et/ou de moyens), beaucoup de psychiatres ne prescrivent que pour régler le problème à court terme, rarement à long terme.

Surtout :
difficile de trouver aujourd'hui des gens (non-médecins) qui savent que la dépression n'est pas un simple coup de déprime,
J'ai dit plusieurs fois à des proches (ou moins proches) que je préfèrerais avoir un bras ou une jambe en moins, au moins cela se voit. C'est tellement difficile d'expliquer un truc qui ne se voit pas à quelqu'un qui ne l'a jamais vécu...
Maintenant osef, j'emmerde le monde :D
 

svoglimacci

check memory failed but no bug detected
Dans la catégorie gadget : Un ventirad AMD Wraith Prism RGB pour refroidir un Athlon Dual Core !
(23°C au repos, sachant qu'il fait 18 dans la pièce)
Par contre qu'est ce que c'est bruyant ce truc
Je les aime bien ceux-là, je les trouve très beaux :merci:

Combien as-tu de bécanes @thomade54 ? Tu vas la vendre celle-ci ?
 

job31

Admin tout frippé
Staff
Un vrai traitement des troubles psychiatriques doit inclure un suivi humain (un peu comme la rééducation physique post-fracture), soit pour aider la personne à retrouver une santé psychique correcte et une autonomie vis à vis des médicaments, soit au pire des cas pour garder la tête hors de l'eau.

Parce que le suivi est difficile voire impossible (manque de volonté et/ou de moyens), beaucoup de psychiatres ne prescrivent que pour régler le problème à court terme, rarement à long terme.

Toi je t'aime.
 

job31

Admin tout frippé
Staff
C'est tellement difficile d'expliquer un truc qui ne se voit pas à quelqu'un qui ne l'a jamais vécu...
Maintenant osef, j'emmerde le monde :D

Cela me rappelle mon mardi dernier en salle de pause.
Les filles déblatéraient sur le suicide, à savoir si cet acte était courageux ou lâche.

Je les ai coupées pour le signaler que le suicide est un acte de désespoir profond qui apparait comme le seul soulagement à la souffrance que la personne ressent à un moment donnée (pour être concis). Ni courage ni lâcheté. Devant leurs regards interloqués je leur ai dit que oui, j'étais dépressif, mais que ça allait.
Ben elles ont bien fermé leur gueule :D
 

omregr

Expert
Ayons un poil de compréhension. Je comprends et approuve totalement propos.

Cependant... cependant notons tout de même une chose: on ne trouvera pas d'intérêt à suivre un personnage ordinaire, sans relief ou scories. Le côté psychiatrique/psychologique est nécessaire pour générer non de l'identification mais tout bêtement de la personnification. Dr House (qui me fait marrer plus qu'il m'intéresse sur le fond) a eu un énorme succès parce que justement c'est un misanthrope génial, qui a pourtant pour principale faille qu'il sait aimer mais qu'il fait tout pour se l'interdire. Si l'on avait mis un toubib compétent mais serein aux méthodes ordinaires? Jamais on n'aurait suivi, cela aurait perdu toute saveur.
Autre exemple? La fascination qu'on peut avoir pour les assassins. Les Lecter et compagnie nous fascinent parce qu'ils sont soit présentés comme des génies, soit comme des gens perdus dans la folie. On a alors le confort de se dire "nous ne sommes pas comme ça". Prends un tueur "ordinaire" comme Norman Bates: ce type a tout du fils à papa que tout le monde pourrait aimer, du gars sympathique, alors que c'est un dangereux malade mental. Songe-y: c'est à cause de ça que le film est tellement dérangeant, parce que justement la folie prend alors le visage du voisin, de l'oncle... de n'importe qui.

A partir de là, je reproche essentiellement aux séries et aux films un seul aspect, c'est de trop réduire une pathologie donnée à un seul aspect donné. Rain Man? L'autisme. Lecter? Psychopathie. Sherlock? Sociopathie. Je mets ces termes car ils sont utilisés pour les classer. Le spectateur aime les petites cases, mais là elles sont exagérément étriquées. L'autisme prend des formes très diverses. Les psychopathes sont tous différents car avec des manies/tics/méthodes très différentes. Les sociopathes sont des personnes tellement complexes que bien souvent ils ne sont pas totalement "diagnostiqués".. en songeant que cette classification reste encore trop arbitraire.

Dès qu'on traite des caractères de personnages, les aspects de la psyché ne peuvent qu'être réduits, mais là c'est dans l'excès car trop de gens suggèrent dès lors que ces profils font force de validation. A ce titre, j'ironisais justement sur l'autisme Asperger car on leur donne comme traits premiers une mémoire colossale, des facilités improbables d'apprentissage, et aussi des difficultés pour se socialiser. Rien n'est plus cliché. L'asperger peut revêtir d'autres problématiques, des choses incapacitantes, tout comme elles peuvent être indécelables ou presque. J'avais lu une étude assez intéressante qui avait estimé que nombre de génies antiques et modernes pouvaient assez aisément coller à bien des éléments de l'autisme asperger, mais l'analyste précisait avec justesse que cela n'était qu'une série de cases à cocher, et en rien une certitude absolue. Il avait notamment précisé qu'Einstein avait une capacité énorme à échanger et communiquer, à rendre didactique ses échanges, mais qu'il avait aussi énormément de tics comme par exemple avoir en X exemplaires la même tenue pour avoir des routines et certitudes dans son quotidien. Etait-il autiste? Aucune idée, et je n'ai pas la prétention de la savoir.

Tout ceci interroge énormément notre façon de percevoir les maladies et pathologies psychiatriques. Entre une communication inexistante, des médias prompts à aller dans la simplification frôlant le cliché, et des malades qu'on isole faute d'information et de compréhension, difficile de pouvoir avoir une lecture claire de ce que peut être une personne atteinte.
Oui, je suis tout à fait d'accord avec toi sur le fait qu'un personnage moralement/socialement exemplaire, fût-il charismatique, est difficile à faire accepter à l'auditoire, parce que "trop parfait", "trop mesuré", "trop tiède", donc pas de catharsis, pas de jouissif, pas de défouloir à travers lui.

Personnellement, je suis aujourd'hui trop ancré dans le réel pour avoir la moindre empathie pour des personnages immoraux. Gosse, j'ai passé des heures de rigolade sur Vice City à percuter des motards pour leur faire faire des vols planés, ou rouler sur les piétons.
Mais bien des années plus tard, à la sortie de GTA V, je suis allé, par curiosité, regarder une vidéo découverte du jeu. La 1ère chose qu'a fait le testeur in-game, c'est de boire une canette et la jeter par terre. Figure-toi que ça m'a tellement scandalisé que j'ai immédiatement quitté la vidéo.
Aujourd'hui, même dans un jeu vidéo, les incivilités me scandalisent, alors tu imagines ma réaction face à des personnages de tueurs en série, de mafieux, de proxénètes, etc.

Au fait, je n'ai jamais regardé le moindre film de Hitchcock (quelques vagues souvenir d'enfance de la cabine téléphonique des oiseaux, mais sans plus), pas regardé Dexter non plus, difficile de me faire une idée. Sinon j'ai bien regardé le Parrain 1 et 2, ou encore Scarface, et je trouve - ça va en surprendre plus d'un - que ces films sont des échecs. S'il est indéniable que Coppola est un incroyable esthète, sa dénonciation de la mafia avec du subliminal et de la critique indirecte est contre-productive. Le nombre de gamins/adultes qui admirent Vito et Michael Corleone est assez effrayant, les seuls qui comprennent vraiment le message (très fin) que le réalisateur essaye de faire passer sont minoritaires et n'ont de toute façon pas besoin de ce message. Pareil pour Brian de Palma. Quel genre de gamin se rend compte que De Palma se moque du personnage de Montana lorsqu'il lui fait manger le citron du rince-doigt ? La plupart des gosses ne voient pas en Tony Montana un raté voué à l'échec total (tue de ses propres mains son seul ami fidèle, pour juste après mourir d'une mort violente), mais un héros tragique modèle de persévérance qui a failli réussir.

Sinon, pour ce qui est du traitement de la psychiatrie dans les films/séries, ce qui me pose principalement problème, c'est la désinformation du public via les amalgames, exagérations et mensonges qui sont véhiculés. Pourquoi est-ce que cela m'insupporte ? Parce que c'est directement responsable de stigmatisations qui, elles, sont bien réelles.
Par exemple :
- Aujourd'hui, lorsque quelqu'un (de non-instruit) découvre que l'une de ses connaissances est bipolaire, son premier réflexe va être de conclure que la personne est "un fou, un dangereux psychopathe".
(ce qui est complètement faux et grotesque)
- Si un agent de la Poste apprend que son collègue Martin est a été diagnostiqué schizophrène, c'est donc que "Martin est facteur le jour, boucher la nuit" (ridicule !)
Conséquence : tous les collègues de Martin le fuient comme la peste => stigmatisation, rejet, isolement, solitude = exactement le contraire de ce dont Martin a besoin.

Je pourrais expliquer en quoi consistent la schizophrénie, la bipolarité, ce qu'est un "psychopathe/sociopathe" etc. , et remettre les choses dans leur contexte réel, loin du spectaculaire et de la fiction, mais bon mon pavé est déjà bien long...

Sinon, pour ceux qui se demandent, l'autisme n'est pas un trouble psychiatrique. Dans ses formes les plus prononcées c'est au pire un handicap, mais ça n'a pas vocation à être soigné, étant donné que ça n'est pas une maladie. C'est en partie pour ça que je n'aime pas quand certains prennent la liberté de dire à d'autres qu'ils sont autistes pour les faire complexer.

@job31 : C'est quand même dingue que les gens discutent de ça (le suicide) avec une telle désinvolture, devant tout le monde... Ça montre aussi à quel point les gens non concernés n'ont pas la moindre idée de ce que cela implique, du cheminement derrière. Il y a vraiment un besoin d'éduquer la population générale sur ce genre de questions...
 

svoglimacci

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@omregr, tu as "El Chapo" maintenant ( C'est une vraie vedette. Je n'irai pas jusqu'à dire que c'est un modèle, beaucoup savent très bien que c'est un gros fumier, mais il plait ou a beaucoup plu à une certaine tranche d'age.
Caveat : Au vu de ta sensibilité face à ce genre de personnages, je te déconseille de lire sa biographie.
 

thomade54

Grand Maître
Je les aime bien ceux-là, je les trouve très beaux :merci:

Combien as-tu de bécanes @thomade54 ? Tu vas la vendre celle-ci ?
J'ai déja vendu mon ancien PC, 250€ en poche

Non celui la il va partir sur un support en métal que je lui ai fabriqué et faire du transfert de disques, avec 4 Go de RAM et un Athlon II x2 250 on ira pas loin...

Alors du coup
- Mon PC portable "titulaire" (i5 580M, 8Go DDR3, SSD 240Go + HDD 1 To, écran 17")
- mon mini PC portable sous Linux (Acer Aspire avec un Atom, 2go de ram et un hdd 500go)
- mes vieilles bécanes en pc portable... y en a six ou sept
- ma tour, celle dont la config est en description, gaming + video edit
- une vieille tour en Intel Core 2 Quad qui me sert de station Windows XP + ubuntu
- La CM Asrock avec le athlon II et le wraith prism
- deux vieilles bécanes des années 90
- ajoute a ça trois ou quatre cartes mères, quelques processeurs, un joli stock de RAM, quelques cartes graphiques, bref y aurait de quoi assembler encore deux ou trois PC

Oui je sais ça fait beaucoup.
 

magellan

Modérâleur
Staff
Cela me rappelle mon mardi dernier en salle de pause.
Les filles déblatéraient sur le suicide, à savoir si cet acte était courageux ou lâche.

Je les ai coupées pour le signaler que le suicide est un acte de désespoir profond qui apparait comme le seul soulagement à la souffrance que la personne ressent à un moment donnée (pour être concis). Ni courage ni lâcheté. Devant leurs regards interloqués je leur ai dit que oui, j'étais dépressif, mais que ça allait.
Ben elles ont bien fermé leur gueule :D
@job31 : C'est quand même dingue que les gens discutent de ça (le suicide) avec une telle désinvolture, devant tout le monde... Ça montre aussi à quel point les gens non concernés n'ont pas la moindre idée de ce que cela implique, du cheminement derrière. Il y a vraiment un besoin d'éduquer la population générale sur ce genre de questions...
On s'étonne de quoi? Ne perdons surtout pas de vue que les problèmes de dépression sont mis désormais en lumière sans finesse ni explication. Auparavant? Au mieux on taxait les gens en dépression profonde de "lâches/faibles/mauviettes", au pire on cherchait une solution chimique à un problème psychologique. Le suicide? Avec la problématique religieuse qui interdit en principe le suicide, l'image de celui-ci dans la culture populaire, difficile d'avoir une discussion intelligible sur le sujet. Rappelons tout de même que les chrétiens refusent (en principe) les derniers sacrements et une mise en terre avec un représentant religieux aux suicidés. C'est un acte considéré comme, je cite "L’homicide est un péché non seulement parce qu’il s’oppose à la justice, mais parce qu’il est contraire à la charité que chacun doit avoir envers soi-même. De ce point de vue le suicide est un péché par rapport à soi-même. "

On résume la dépression et par voie de conséquence le suicide à des situations sociales difficiles, à un caractère "spécial"... Rien n'est plus stupide. Présumer et juger de ce qui mène au suicide l'est tout autant. On a tous dans nos entourages des gens qui l'ont envisagé, et le pire c'est que souvent nous l'ignorons totalement. Je n'ai appris que des années après qu'une connaissance avait fait deux TS! Et en société? elle était apparemment enjouée, rieuse, amusante, toujours super avec ses copains successifs... mais elle jouait une comédie aussi triste que sinistre. Aux dernières nouvelles ça va mieux et tant mieux pour elle.

@job31 le dit parfaitement bien: il n'y a plus de courage ou lâcheté quand on est tellement désespéré que la seule issue acceptable devient de mettre un terme à son existence.
 

Nicolas3366

Grand Maître
Dans la catégorie gadget : Un ventirad AMD Wraith Prism RGB pour refroidir un Athlon Dual Core !
(23°C au repos, sachant qu'il fait 18 dans la pièce)
Par contre qu'est ce que c'est bruyant ce truc
Vous devez être connecté pour voir les pièces jointes.
Pour un athlon et bah c'est le genre de truc vendu avec le 3700x..

Sérieusement je me demande pourquoi il mette encore ce genre de truc qui arrive a peine a refroidir ce avec quoi il est vendu. Ils se feraient certainement plus d'argent si ils faisaient des contrats avec noctua cooler master ou artic, il vendrait leur produit plus cher et nous on économiserait de l'argent sur un vrai ventirad.
 

thomade54

Grand Maître
Pour un athlon et bah c'est le genre de truc vendu avec le 3700x..

Sérieusement je me demande pourquoi il mette encore ce genre de truc qui arrive a peine a refroidir ce avec quoi il est vendu. Ils se feraient certainement plus d'argent si ils faisaient des contrats avec noctua cooler master ou artic, il vendrait leur produit plus cher et nous on économiserait de l'argent sur un vrai ventirad.
Oh et encore c'est passable chez AMD, j'ai acheté un Ryzen 7 3700X mais je lui ai acheté un Arctic Freezer 34 eSports Duo. Du coup j'utilise ce Wraith Prism pour un autre processeur...
Chez Intel ils ont le même ventirad pour les i3, i5, et même i7 jusqu'à la 9e gen
Chez AMD oui c'est pas suffisant mais au moins c'est a peu près bien pensé
 

Nicolas3366

Grand Maître
Pareil, j'arrive a refroidir le 3700x avec le 34 duo en occt power cpu en normal sous ryzen master (a peu près 90w sans jamais dépasser 70°c) par contre pas question de le mettre en oc sous ryzen master car la consommation de 130w processeur qui monte a 90°c en 5 minutes je trouve ca bizarre quand même normalement le 34 duo peut supporter un tdp de 210w .. Est ce du au processeur plus gros que la surface de contact du ventirad ? ...
 
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