(...)
Pour la faire simple (...)
Le risque en simplifiant est de se prendre les pieds dans le tapis, et de sortir des affirmations qui seront ensuite contredites.
Dans tes "simplifications", certaines sont douteuses.
Le fait d'être symptomatique est lié à une infection plus intense, et donc à une contagiosité accrue.
L'intro de l'article du Vidal dit :
les patients vaccinés et infectés asymptomatiques présentent une charge virale très inférieure à celle des personnes non vaccinées (ndlr : et infectées)
Une majorité des études compilées montrent que ce n'est pas pareil pour les patients symptomatiques, avec même un effet de compression statistique (charge supérieure pour les vaccinés pendant deux jours, puis décroissance beaucoup plus rapide).
Au final, ces études démontrent que la vaccination est très bénéfique du point de vue du contrôle de la pandémie.
De façon intuitive, on comprendra bien qu'il y a plus de personnes qui toussent chez les symptomatiques que chez les asymptomatiques. Donc plus de projections de virus dans l'air. Le vaccin a un effet important sur la proportion symptomatiques/asymptomatiques. Donc un même effet sur la dispersion du virus.
Il ne nous protège pas individuellement à 100% mais il protège grandement la collectivité.
Donc il réduit pour chacun de nous et pour notre entourage les risques de complications, y compris mortelles.
Pour le variant Omicron, je suis prêt à parier que même s'il contourne certaines barrières immunitaires, plus un individu sera muni de ces dernières, moins il sera affecté (statistiquement bien sûr)...