On radote un peu ici avec l'intérêt de la vaccination. Je pense que tout le monde l'aura compris et les nuances se font sur la sensation de choix ou de liberté.
Pour moi, c'est plus une affaire de ressenti plutôt que de réelle atteinte.
Information, éducation, convictions se télescopent et le plus souvent les "pour" s'arc-boutent sur l'intérêt général collectif, et les "contre" sur le principe de précaution. Principe qu'ils appliquent avec une géométrie variable avec par moment une crédulité inexplicable.
Le pire est de constater avec horreur -de mon point de vue- que les pro et anti usent des mêmes leviers non pour des raisons de santé/scientifique, mais clairement de légitimité politique... et ça c'est détestable au possible.
Qu'est-ce qui m'agace? C'est que de tous les côtés on omet deux aspects fondamentaux qui sont (je radote!) les droits et devoirs des citoyens. A ce titre, concernant le fait de refuser le vaccin (ou de l'accepter) je tiens le discours suivant:
- Si tu es contre: tu as le DROIT de refuser, mais tu as aussi le DEVOIR d'en assumer les conséquences (entraves, accès limités...)
- Si tu es pour: tu as le DROIT de te vacciner et d'accéder plus aisément aux lieux publics, mais tu as aussi le DEVOIR de continuer à respecter les règles sanitaires (combien de crétins vacciné se croient immortels au point de ne plus mettre le masque?), ainsi que le DEVOIR de respecter le refus des autres.
La peur n'empêche pas le danger. Ca, théoriquement, tout le monde est d'accord. Par contre, d'un côté comme de l'autre je suis intolérant avec ceux qui ne pensent qu'à eux-mêmes. Il veulent des libertés de choix? Qu'ils assument. Par contre, cette liberté de choix s'arrête là où commence la liberté des autres. Et c'est ça la vie en société.