Cépafo

Alors je précise ce que je pensais :
"Pas mal", c'est suffisamment pour que ce ne soit pas négligeable, sans pour autant que ce soit une proportion importante. C'est en dessous de "beaucoup".
Ensuite, le "mauvais exemple" est tout aussi vague. Le pouvoir corrompt, ou tout au moins exposé à trop de sollicitations.
Et plus il y a de sollicitations, plus il y a de cas. Finalement, le "tous pourris" devrait plutôt être remplacé par un "bravo pour votre résistance" décerné aux très nombreux politiques "propres"...
Me concernant, c'est purement utopiste, mais "un c'est déjà de trop".
De là, si l'on prend aussi la peine de raisonner de manière plus élevée sur l'exercice du pouvoir (de quelque forme que ce soit), il faut clairement prendre des éléments en considération. Sans aller trop profond dans le détail, on peut déjà poser quelques bases
1- Sur quel thème s'exerce ce pouvoir
2- Sur qui s'exerce ce pouvoir
3- Sur quel domaine les décisions ont un impact
4- Quels sont les éléments extérieurs dont on est tenus de prendre en compte à chaque décision.
Alors faisons cette lecture avec le ministre de l'intérieur
1- La sécurité de l'état et donc de la nation
2- Sur toute personne sur le territoire, et sur tout citoyen français dans le monde
3- Sur la mise en place, gestion, administration des services de maintien de l'ordre
4- La société, les politiques, les agents eux-mêmes, les médias...
Avec cette lecture on peut déjà élever plusieurs risques de corruption/dérives
1- Possibilité d'instaurer des méthodes despotiques au nom de la sécurité
2- Usage de la force dans des conditions inappropriées voire inacceptables
3- Corruptions diverses (budgets d'équipement, regarder ailleurs avec des criminels pour des intérêts politiques/financiers...)
4- Complexité d'action pour ne pas verser dans un camp plus qu'un autre pour tendre vers une police la plus irréprochable possible
Appliquons ce même raisonnement avec les gestionnaires de la crise COVID (membre du conseil scientifique ou autre)
1- Sur la fourniture d'informations propres à gérer la crise sanitaire en commité
2- Sur les citoyens de par les éventuelles restrictions/règles mises en place
3- Sur la santé publique
4- Corruption possible par les laboratoires, décisions orientées poussant les politiques à prendre des décisions trop rigides voire inutiles.
Une fois qu'on a cela en tête... demandons-nous les influences: quand on est comptables d'abord médiatiquement puis juridiquement des décisions, même si les sommes peuvent être importantes (ou les intérêts politiques devenant majeurs en terme de pouvoir), l'immense majorité de ces personnes fuient littéralement la magouille parce qu'ils en connaissent le coût. Ceux qui cèdent? Soit c'est par excès d'ambition (mégalomanie à peine dissimulée), soit par sentiment d'impunité de par la position. Ce dernier élément est le plus prégnant: élu ou non, énormément de gens se pensent "intouchables", ce qui les amène à faire n'importe quoi.
D'ailleurs, c'est comme ça qu'énormément d'escrocs se font avoir: ils réussissent une fois, deux fois, puis à la longue se pensent invulnérables. De là, maladresses, moins de prudence... pour finir en prison pour avoir été incapable d'arrêter.