en favorisant le rendement, pour au final distribuer une grosse part des bénéfices au gros actionnaires (on doit être les champions Européens ou peu s'en faut), parfois distrubuer plus d'argent que fait la boite de bénéfs, plutôt, que de privilégier la recherche et l'investissement, voilà ou on en est, supprimer des lits, moins d'équipement indispensables, moins de soignants, tout ceci pour faire des économies et pouvoir redistribuer aux voir ci-dessus, contrairement à ce qui se passe en Allemagne (et ils ne sont pas un exemple), voilà ou ça contribue à nous mener, pas assez de tout (personnel, respirateurs, masques, gel...)
Mauvaise lecture et hors sujet malheureusement.
Faisons dans l'ordre
1° Les hôpitaux publics
Ils ont toujours été déficitaires. C'est su, c'est connu... et cela ne devrait pas être pris en compte. Or, on demande aux états membres de l'UE d'être le moins endettés possible. Donc, là, techniquement, on a fini par chercher où économiser pour que l'état ait le moins d'argent qui sort sans contrepartie.
Cela veut dire quoi? Qu'on a collé des comptables en lieu et place d'administrateurs.
Autre aspect important: la rationalisation n'a rien de débile. Etant proche de ce milieu (sur les aspects comptables qui plus est!), il y a eu des années de gabegie financière. Sans entrer dans les détails, sache que les hôpitaux avaient une compta dégueulasse avec des fuites dans tous les sens.
J'ai également abordé la question de la rémunération et du personnel soignant lui-même: la foule se foutait totalement de cela tant qu'il n'y avait pas de crise sanitaire. Et je ne parle même pas des problématiques de rentabilité induises par les mesures d'austérité amenant à des fermetures iniques (maternités par exemple).
C'est un sujet qui dépasse allègrement la seule composante "les entreprises ceci cela"
2° L'équipement
Ca aussi, c'est une mauvaise lecture. Ne mélange pas le nécessaire au quotidien hors crise, et l'indispensable en phase de crise. Concrètement? Quoi stocker, combien de temps, pour quelle raison. Ces trois questions se révèlent toujours vitales en crise sanitaire majeures, et son mal lues en phase normale de fonctionnement.
Prenons un exemple pour comparer. As-tu deux roues de secours en plus de ta roue? Non. Est-ce utile? Cela peut se révéler être vraiment utile... si un jour tu crèves un pneu. C'est tout aussi idiot et bassement technique... si tu stockes cela prend de la place, ça se périme, cela doit se renouveler. Cela a un coût. Et c'est hélas au bout d'un moment la question qui se pose... est-ce que cela fait encore sens?
Et tu comptes combien de respirateurs à mettre pour être "ceintures et bretelles"? Si tu triples les équipements, fort bien ça aide pendant la crise. Et dans dix ans, quand les machines ne serviront plus au quotidien, on fait quoi?
3° Le "moins de soignants"
Correction: c'est avant tout la difficulté à embaucher qui pose le plus gros souci! Un soignant cela prend des années à former, et la filière ne séduit plus depuis bien longtemps. D'ailleurs, la France a dû assouplir ses règles de recrutement pour les études de médecine afin de "moins" filtrer... Cela représente donc un serpent qui se mord la queue.
Notre problème? Ne pas vouloir payer le coût réel de ces soins. Ni plus, ni moins. Ce n'est pas gratuit, et il faut payer les gens qui y bossent en conséquence des responsabilités et des risques. Mais comme on gueule tous "trop d'impôt" (avec moins d'une personne sur deux qui est réellement imposée sur le revenu...) difficile de trouver une solution fiable. Evidemment on va me balancer les sociétés qui détournent etc... oui! Je suis d'accord, elles font partie de l'équation. Mais à hauteur de combien réellement? (sans provocation aucune, je n'ai pas les chiffres).