Covid-19 : SIRE ! SIRE ! NOUS ALLONS TOUS MOURIR !!!!

  • Auteur de la discussion dartyduck
  • Date de début

magellan

Modérâleur
Staff
faut pas blaguer, il y a toujours eu des différences de qualité de soins entre riches et pauvres, on va dire que c'est quelque part inhérent à l'existence d'écarts de moyens, mais les choses s'accentuent. Peut-être parce que l'écart de moyens augmente ? Peut-être parce que les plus pauvres s'appauvrissent ? Peut-être parce que les économies réalisés sur le dos du système de santé nuisent à ce qui ont moins de moyens ?
Certainement pas. Encore une fois c'est un cliché pourri. La seule chose qui puisse assurer un meilleur confort hospitalier est la possibilité de se payer une chambre individuelle, voire une hospitalisation à domicile en y mettant le paquet.

Toutefois arrêtez de croire au cliché que les hôpitaux font dans le passe-droit. les seules fois où cela se produit réellement, c'est à la demande de l'état pour une personnalité. Les gens riches qui pensent mieux s'en tirer grâce à l'argent vont vers des établissements privés qu'ils payent à prix d'or.. et quand ça foire finissent aussi dans les murs des services publics. Pourquoi? Parce que nos hôpitaux disposent d'une expertise et d'un matériel introuvable dans les cliniques privées. Non que ces établissements soient mauvais ou les gens pas compétents, loin de moi toute idée de mettre la qualité de soins chez eux, mais ces structures ne s'orientent pas vers des équipements impossibles à rentabiliser, ou des soins qui sont impossibles à surfacturer. Ils ont des obligations de rentabilité et les font payer au prix fort.

L'argent n'ouvre pas toutes les portes loin s"en faut. Ca permet un meilleur confort, voire aux USA de se payer des soins inaccessibles au commun des mortels. Ici (sauf thérapies expérimentales non remboursées... donc inabordables), on est bien loin de faire un tri par le portefeuille.
 

magellan

Modérâleur
Staff
Tu vas te détendre?:ouimaitre:

Je ne sais pas ce que tu as compris.
Le soucis est que nos services HP publiques de très haute qualité est ou va être submergé.
Alors que les cliniques privées demande a être réquisitionnées.*Pour quel raisons rien ne bouge?
N'oublie pas le second degré, même si je peux être Hard quelque fois;)
Et c'était pas l'apéro pour ma part.
OMG, il n'y a plus de pastis:pfff:
Là-dessus désolé je n'ai aucun humour.
 

job31

Admin tout frippé
Staff
Pour avoir vagabonder (Grand Ouest) pas mal dans des établissements de santé, privés et publics, en effet les riches ne sont pas mieux soignés.
Ils vivent plus vieux car leur santé physique et mentale est meilleure, mais pas par les soins obtenus.
Il y'a cependant une vraie disparité entre les CH ruraux et les CH de grandes villes, où clairement l'offre de soins n'est pas la même. Mais au sein d'une grande ville, privé ou public c'est tout ok.
 

svoglimacci

check memory failed but no bug detected
Certainement pas. Encore une fois c'est un cliché pourri. La seule chose qui puisse assurer un meilleur confort hospitalier est la possibilité de se payer une chambre individuelle, voire une hospitalisation à domicile en y mettant le paquet.

Toutefois arrêtez de croire au cliché que les hôpitaux font dans le passe-droit. les seules fois où cela se produit réellement, c'est à la demande de l'état pour une personnalité. Les gens riches qui pensent mieux s'en tirer grâce à l'argent vont vers des établissements privés qu'ils payent à prix d'or.. et quand ça foire finissent aussi dans les murs des services publics. Pourquoi? Parce que nos hôpitaux disposent d'une expertise et d'un matériel introuvable dans les cliniques privées. Non que ces établissements soient mauvais ou les gens pas compétents, loin de moi toute idée de mettre la qualité de soins chez eux, mais ces structures ne s'orientent pas vers des équipements impossibles à rentabiliser, ou des soins qui sont impossibles à surfacturer. Ils ont des obligations de rentabilité et les font payer au prix fort.

L'argent n'ouvre pas toutes les portes loin s"en faut. Ca permet un meilleur confort, voire aux USA de se payer des soins inaccessibles au commun des mortels. Ici (sauf thérapies expérimentales non remboursées... donc inabordables), on est bien loin de faire un tri par le portefeuille.
Alors j'ai du très mal m'exprimer, je n'ai en aucune manière que je sache traité de disparités de traitement au sein de l'hôpital public en France. J'ai peut-être dit qu'il partait en cacahouette, et je le pense très fort, ce n'est pas le fait du personnel mais bel et bien celui des décisions économiques.
Donc rebelote, à moins que je me sois mal expliqué, je parle de l'inégalité médicale en général en France, pas de l'inégalité au sein de l'hôpital public, ce qui change tout.
Par ailleurs, et compte tenu de l'énorme estime que j'ai pour moi, je pense pouvoir assurer que j'ai une forte tendance à me tenir loin des clichés, même si parfois je les frole, car la vérité en est parfois malheureusement proche.
Je sais pas si ces phrase étaient bien françaises mais je me suis compris, c'est l'essentiel ;)
 

svoglimacci

check memory failed but no bug detected
Pour avoir vagabonder (Grand Ouest) pas mal dans des établissements de santé, privés et publics, en effet les riches ne sont pas mieux soignés.
Juste quelques mots, je ne veux pas entrer dans des diatribes. Je crois en avoir déjà parlé, sans avoir profité d'une aide (donc d'entregent, de connaissances, de choses qu'un "pauvre" a en général moins qu'un "riche", excusez la simplification manichéenne opposant "pauvres" et "riches") j'aurais attendu 6/8 mois de plus pour que mon fils voit un neurologue. Vous voulez que je parle de l'association tenue impeccable (costard, la totale, que je ne manque jamais d'arborer pour ce genre d'occasion) et bagout très persuasif (car j'étais très entraîné) qu'il a fallu pour que ma mère, en pleine aplasie, sur un brancard des urgences surbondées de la Pité-Salpétrière passe rapidement (en 15heures, c'était bien) puis ensuite obtienne un lit ?
Pour le neurologue de mon fils, un sacré copinage, qui n'est pas offert à tous, a bien aidé.
Pour le lit d'hosto (coup de bol en maladies infectieuses), ma classe vestimentaire (ce n'est pas pour frimer, je vous jure que ça aide), mon assurance et ma manière d'insister gentiment ont bien aidé. A passer devant les autres ce qui m'a navré.
Non, nous ne sommes pas égaux. Sur ces deux coups, j'ai été supérieur à d'autres, merci pour mon fils, merci surtout pour ma mère qui a gagné que je me souvienne bien plus d'un an de vie, Le Professeur Bricaire chez lequel elle a abouti m'a assuré qu'il s'en était fallu d'un cheveu.
Tant pis pour les autres moins bien pourvus en amis utiles, en costards, en capacités de persuasion ? Non, je leur ai assuré que le système en pleine déliquescence était égalitaire.

Et j'y reviens, on est parfaitement bien soigné dans le public, jamais je n'irai me faire opérer, chimiothérapiser ou autres choses ailleurs, c'est un fait.

Voilà, on prévoit quelque mots et on fait une tartine. :)
 

mezigo

Modo démodé
Staff
Salut,
En lisant ces news sur les ratés de la chloroquine, je me suis dit "c'est à croire que quelqu'un cherche à savonner la planche en laissant en libre circulation un médicament qui est dangereux en surdosage et en automédication". Comme ça, même si il était réellement la solution pour soigner le covid en milieu hospitalier et en traitement précoce, on pourrait le discréditer et le remplacer par un traitement plus cher et mieux protégé en termes de brevets.
Imaginez que des connards lancent un traitement miracle sur une base de six grammes de paracétamol en une prise quotidienne... Au 10e mort, on interdirait le Doliprane.

De la même façon, je trouve qu'il y a une intention manifeste en n'autorisant les tests de chloroquine que sur les cas graves, alors que ce qui SEMBLE marcher, c'est le traitement précoce, donc avant l'apparition de la gravité, et dans le cadre d'un suivi hospitalier par des praticiens formés à l'usage de ces molécules.

Tout ça n'est qu'un ressenti personnel, un avis de candide. Mais on dirait que nos gouvernants sont souvent pires que les candides...
 

SergioVE

Tout à faire car rien n'est fait.
La chose n'est pas en vente libre. Alors ces braves gens, ils l'ont trouvée où ?
 

magellan

Modérâleur
Staff
Salut,
En lisant ces news sur les ratés de la chloroquine, je me suis dit "c'est à croire que quelqu'un cherche à savonner la planche en laissant en libre circulation un médicament qui est dangereux en surdosage et en automédication". Comme ça, même si il était réellement la solution pour soigner le covid en milieu hospitalier et en traitement précoce, on pourrait le discréditer et le remplacer par un traitement plus cher et mieux protégé en termes de brevets.
Imaginez que des connards lancent un traitement miracle sur une base de six grammes de paracétamol en une prise quotidienne... Au 10e mort, on interdirait le Doliprane.

De la même façon, je trouve qu'il y a une intention manifeste en n'autorisant les tests de chloroquine que sur les cas graves, alors que ce qui SEMBLE marcher, c'est le traitement précoce, donc avant l'apparition de la gravité, et dans le cadre d'un suivi hospitalier par des praticiens formés à l'usage de ces molécules.

Tout ça n'est qu'un ressenti personnel, un avis de candide. Mais on dirait que nos gouvernants sont souvent pires que les candides...
Je comprends ton point de vue qui peut se justifier face à des horreurs sur la gestion des médicaments, notamment les pourritures qui s'enrichissent en jouant avec les brevets... Mais là, il faut à mon sens personnel regarder les choses avec plus de cynisme encore.

Les états n'ont aucun intérêt à enrichir les labos seuls. L'effondrement inévitable de l'économie en réaction du ralentissement brutal de l'activité induit que trop de sociétés boivent la tasse. Ce n'est pas rentable, même pour les plus riches, de laisser faire de la sorte. N'importe quelle grande fortune ne met pas tous ses oeufs dans le même panier, ce qui détermine donc forcément qu'une telle crise ne peut que les impacter.

De là, les laboratoires eux-mêmes ne gagnent pas au change. Il leur sera forcément reproché d'avoir mis en danger les nations, chose qu'ils ne peuvent plus se permettre. D'ailleurs, les scientifiques sont prudents, car s'il y a un bienfait, il doit être démontré. Quand on se penche sur la question, il suffit de mettre en perspective du risque sanitaire de la distribution massive d'un médicament sans contrôle On a gueulé que les vaccins de Bachelot étaient "douteux", ce qui a fait repousser la solution de la vaccination massive faute de recul. C'est légitime. Et là, dans une situation analogue, on décrète qu'un médicament connu pour des effets secondaires doit être massivement administré parce qu'on a peur? J'ai dans l'idée qu'on viendra ensuite râler qu'il y a eu trop de morts à cause des effets secondaires...
 

magellan

Modérâleur
Staff
La chose n'est pas en vente libre. Alors ces braves gens, ils l'ont trouvée où ?
Restes dans les stocks de voyageurs (anti paludique il me semble), achat en ligne de médicaments douteux... etc etc tout est envisageable. des Américains se sont bien intoxiqués parce que la molécule était dans un désinfectant d'aquarium...
 

SergioVE

Tout à faire car rien n'est fait.
D'après l'article, il s'agissait de l'hydroxychloroquine qui n'est pas un anti-paludique (mais la chloroquine oui). Pour le désinfectant d'aquarium c'est de la phospochloroquine. Mais achat en ligne, bien possible, faut juste être idiot...
 
U

User_1505931

Invité
ça y est on a les nôtres...
Le problème c'est pas le traitement, mais les gens.;)
pour le traitement à Chloroquine " palu, dingue, chik ...", j'en ai pris 2 mois en Malaisie avec de forte dose d’alcool, pour tuer les microbes dans l'eau " tourista quand tu nous tien ".
Ben même pas mort, alors c'est quoi ces conneries.
La Chloroquine est distribué depuis 30 ans et aucun mort, de qui on ce fou là.
Même si c'est un dérivé, le problème: c'est un traitement pas assez cher qui ne rapporterai pas assez de pognon:pfff:.
Bon, je sent bien la carotte arrivé, coté écologie et le reste pour imposer leurs bonne pensées.:rolleyes:


Bon à chacun de penser comme il veut.:whistle:
 
Dernière édition par un modérateur:

svoglimacci

check memory failed but no bug detected
On a gueulé que les vaccins de Bachelot étaient "douteux", ce qui a fait repousser la solution de la vaccination massive faute de recul. C'est légitime. Et là, dans une situation analogue, on décrète qu'un médicament connu pour des effets secondaires doit être massivement administré parce qu'on a peur?
C'est bien là la différence, la peur :) Pour le cas de Mme Bachelot, nous n'étions pas comme maintenant avec des morts, des confinés entre autres nombre de contaminés. Alors que maintenant, on a tout pour des psychoses aiguës :D
"On peut rire de tout mais pas avec n'importe qui." disait Desproges.
Ce n'est pas un forum de gens bien, ici ? :lol:
Toi et moi sommes des gens bien. Encore que toi, je ne suis pas sûr. :lol:
pour le traitement à Chloroquine " palu, dingue, chik ...", j'en ai pris 2 mois en Malaisie avec de forte dose d’alcool, pour tuer les microbes dans l'eau " tourista quand tu nous tien ".
Ben même pas mort, alors c'est quoi ces conneries.
Tu sais bien @philou21850, on te montre un cas sûrement rare, mais l'avertissement n'est pas idiot : il arrive que des médicaments tuent, un passage chez le médecin, qui connait les effets indésirables et les contrindications est obligatoire ;)
Concours de circonstances : un ami allait en Asie du sud-est pour un long périple. Le généraliste qui ne le connaissait pas ne lui a pas posé de questions et lui a prescrit du . L'ami, très dépressif, s'est suicidé à sa deuxième prise.
 

mezigo

Modo démodé
Staff
La Chloroquine est distribué depuis 30 ans et aucun mort, de qui on ce fou là.
Où comment faire du complotisme avec des amalgames.
Un traitement anti plaludéen pris aux doses d'un traitement de fond n'a rien à voir avec le même traitement pris en doses "de choc".
C'est un peu comme si on voulait comparer la prise d'un Doliprane pour une fièvre passagère avec un suicide au paracétamol.
La seule différence, c'est la dose...
 

magellan

Modérâleur
Staff
Le problème c'est pas le traitement, mais les gens.;)
pour le traitement à Chloroquine " palu, dingue, chik ...", j'en ai pris 2 mois en Malaisie avec de forte dose d’alcool, pour tuer les microbes dans l'eau " tourista quand tu nous tien ".
Ben même pas mort, alors c'est quoi ces conneries.
La Chloroquine est distribué depuis 30 ans et aucun mort, de qui on ce fou là.
Même si c'est un dérivé, le problème: c'est un traitement pas assez cher qui ne rapporterai pas assez de pognon:pfff:.
Bon, je sent bien la carotte arrivé, coté écologie et le reste pour imposer leurs bonne pensées.:rolleyes:


Bon à chacun de penser comme il veut.:whistle:
Je t'invite à te documenter sur les effets secondaires d'un médicament qui doit être pris dans un contexte spécifique. Lorsqu'on a une molécule active, elle peut tout à fait être sans effet grave sur une personne, et se révéler mortelle pour lui dans une autre... Donc attention, terrain glissant.

EDIT: Largement carbonisé par les autres.
EDIT 2: Fautes et complément
Le raisonnement par l'exemple personnel ne fait pas force de règle.
Raisonnons par l'absurde: "je peux m'empiffrer de cacahuètes, ça ne me fait rien. Donc on peut en filer à tout le monde sans danger".
 

magellan

Modérâleur
Staff
"On peut rire de tout mais pas avec n'importe qui." disait Desproges.
Ce n'est pas un forum de gens bien, ici ? :lol:
Tu as tout à fait raison. Je suis sincère et honnête: sur ce sujet particulier, je n'arrive pas à trouver un trait d'humour (même s'il peut faire rire). Cela fait partie des choses qui me touchent de trop près pour que je parvienne à en rire sans limite.

Désolé, oui, je suis de mauvaise foi sur ce domaine mais je l'assume.
 
Vous devez vous inscrire ou vous connecter pour répondre ici.
Derniers messages publiés
Statistiques globales
Discussions
730 098
Messages
6 717 051
Membres
1 586 282
Dernier membre
Yannick3553
Partager cette page
Haut