Et n'omettons deux considérations qui peuvent poser souci sur l'analyse
- La seconde guerre mondiale a provoqué une très forte mortalité, mais sur des territoires ayant une natalité bien plus élevée qu'aujourd'hui
- Ce même conflit a également eu lieu sur une période où l'espérance de vie était plus faible qu'elle ne l'est.
Ces deux éléments d'analyse rendent difficile, selon moi, la mise en perspective des résultats statistiques. De là vous avez tous les deux raison je pense: la crise COVID a provoqué une surmortalité grave et non négligeable, par contre comme la quantité de morts n'est pas aussi exceptionnelle que lors d'une guerre on ne peut pas forcément remettre en face ces chiffres.
Cependant, il est clair et certain que la maladie a provoqué la plus grande mortalité de masse dans le monde depuis la seconde guerre mondiale... sur l'ensemble des états. Si en revanche on prend dans le détail, il est évident que la COVID est une "mauvaise grippe" pour des pays qui ont connu la guerre (Vietnam, Cambodge, Rwanda etc)
Comme le dit justement
@mezigo interpréter les statistiques est trop souvent un outil de propagande avant d'être un outil d'analyse. Personnellement je me garde bien de donner des interprétations, je me contenterai de donner des faits. Tenter de minimiser la gravité du COVID en déclarant "ça n'est que xxxx morts c'est que dalle face à la mortalité classique" est une manière détournée de se plaindre/critiquer les méthodes de gestion de la crise... et non de stipuler qu'il ne faut pas sombrer dans la névrose.