dadaetdom :
il faudrai prouver que le problème était présent avant l'achat.
D'autre part, du fait que vous ayez été prévenue, il ne s'agit donc pas d'un vice caché, vous avez pris le véhicule en connaissance de cause.
Combat perdu d'avance.
FAUX !
Outre le fait d'avoir eu connaissance du défaut il faut également que l'acheteur en ait compris la signification, quelles étaient les conséquences possibles et réponde à cette seule question :
Si vous aviez eu connaissance des faits actuels, auriez-vous acheté le bien et, si oui, l'auriez-vous acheté au prix que vous l'avez payé.
Il faut aller voir un avocat et étudier avec lui ce qui est possible.
Si vous craignez de devoir vous ruiner pour payer ses services, vérifiez si vous n'avez pas une clause de "protection juridique" dans un de vos contrats d'assurance.
En général ils sont inclus dans les contrats "logement" ou "responsabilité civile du chef de famille".
Il est aussi recommandé d'adhérer à une association de consommateurs et d'utiliser les services mis à disposition par celle-ci, en particulier les consultations juridiques.
Il faut aussi savoir que dans dans de nombreuses communes la mairie met à disposition des habitants des consultations gratuites auprès d'avocats. Il faut se renseigner auprès de sa mairie.
Si vous êtes syndiqué ou travaillez dans une entreprise doté d'un C.E., vous pouvez demander conseil auprès d'un syndicat ou de votre C.E. qui propose peut-être aussi des consultations juridiques.
Seul un(e) avocat(e) ou, en tout cas, un(e) professionnel(le) du droit pourra vous conseiller utilement.
Le droit est une chose complexe et présumer de l'issue d'un conflit avant même qu'il ait commencé est, pour le moins, inconséquent.
Ça n'est pas forcément gagné d'avance, ça ne l'est JAMAIS, mais les chances sont loin d'être négligeables.
Quand la transaction a lieu entre un professionnel et un non professionnel, ça donne des points supplémentaires au non professionnel.
De plus,
en minorant l'importance du dégât, le garagiste a commis un abus de confiance et peut être poursuivi pour ça, de même que pour mise en danger de la vie d'autrui.
Parce qu'un étrier de frein qui lâche au mauvais moment et vous avez droit à une jolie couronne mortuaire ou à un joli fauteuil roulant.
Au bout du compte, il faut chercher à réparer votre préjudice au moindre coût pour vous.
Ce qui signifie qu'il est souvent préférable et beaucoup plus simple et rapide de trouver un arrangement entre les parties pour éviter le stress et les lenteurs d'un procès.
La stratégie est de constituer un dossier tel qu'il mettra suffisamment de pression sur la partie adverse pour l'amener à préférer vous indemniser que plaider.
Il vaut mieux que l'avocat soit bon et pugnace.
Si vous avez une protection juridique dans un de vos contrats l'avantage est que, en général, vous pouvez choisir votre avocat librement, ce qui fait que c'est
vous le client et pas l'assurance, ce qui évitera les conflits d'intérêts du genre où la compagnie d'assurances veut arrêter les frais alors que vous souhaitez poursuivre.
D'autre part l'avocat ne devra rendre de comptes qu'à vous, pas à votre assurance. C'est préférable à tout point de vue, en particulier sous l'angle de la protection de votre vie privée.
Ça donne également plus de poids à votre position auprès de votre adversaire puisque, les frais de justice et les honoraires de l'avocat étant payés par l'assurance, votre adversaire ne pourra pas compter sur votre "asphyxie financière" pour vous pousser à l'abandon.
Et comme votre assurance ne pourra s'y retrouver que si vous gagnez et obtenez que la partie adverse soit condamnée aux dépens, ça la poussera à aller au bout de la procédure si elle estime avoir une chance de l'emporter.
Au finale, il faut se rappeler l'adage :
Un mauvais arrangement vaut mieux qu'un bon procès.
Il ne faut pas chercher à écraser l'adversaire pour se "venger" et " faire justice"; il faut juste obtenir réparation du préjudice.
Si il y a une branlée en plus pour votre adversaire, c'est un bonus.
Mais ça n'est que ça : un bonus, l'essentiel est dans la tréparation.
Je sais, je me répète, mais je sais aussi que c'est nécessaire.
Pour finir le délai entre la découverte d'un vice caché et la date limite du dépôt de plainte est de 2 ans.
Voilà.
J'espère vous avoir aidé.
Voyez un avocat. Voyez un avocat. Voyez un avocat. Voyez un avocat. Voyez un avocat. Voyez un avocat. Voyez un avocat. Voyez un avocat. Voyez un avocat. Voyez un avocat. Voyez un avocat. Voyez un avocat. Voyez un avocat. Voyez un avocat. Voyez un avocat. Voyez un avocat. Voyez un avocat. Voyez un avocat. Voyez un avocat. Voyez un avocat. Voyez un avocat. Voyez un avocat. Voyez un avocat. Voyez un avocat. Voyez un avocat.