La firme Audible Magic s'affaire actuellement à tester des outils logiciels qui permettent d'identifier le contenu de l'information transférée via Internet, ce qui permettrait de bloquer les fichiers échangés dans les réseaux P2P.
Les entreprises, les universités et éventuellement les petits fournisseurs d'accès Internet pourraient ainsi savoir qui échange quoi dans leur réseau, à l'aide de logiciels de type Kazaa. De là à bloquer les échanges de fichiers soumis à des droits d'auteur, il n'y a qu'un pas qui peut facilement être franchi.
Audible Magic surveille depuis quelques mois les échanges de fichiers dans le réseau de l'Université du Wyoming. Un des gestionnaires de ce réseau déclare que ce n'est pas intéressant d'avoir à examiner de si près la nature des données transférées, mais que c'est le seul moyen pour contrôler la bande passante, dont près de la moitié est consommée par des échanges de fichiers avec des logiciels de type Kazaa.
Les fichiers qui circulent actuellement dans les réseaux d'échange ne sont pas cryptés et les paquets, c'est-à-dire les segments qui les composent, peuvent être observés librement. On peut ainsi savoir, à l'aide d'un logiciel tel que P2P Traffic Monitor de Audible Magic, qu'un ordinateur donné avec une adresse IP déterminée est en train de télécharger tel MP3 ou tel film.
Mais l'examen du contenu des transferts est possible par le fait que les paquets ne sont pas cryptés, donc si les programmeurs de logiciels P2P brouillaient l'information échangée, le logiciel de blocage ne pourrait plus les identifier... à moins d'être lui-même modifié pour tenir compte du cryptage. Ainsi, si ce type de logiciel était largement adopté, on pourrait assister au jeu du chat et de la souris entre les deux parties.
Rappelons que le système de blocage de noms d'artistes et de chansons dans le défunt réseau de Napster avait donné naissance à des logiciels destinés à détourner ces mesures.
Pour plus d'informations sur ces sujets, ne manquez pas de consulter notre dossier nouvellement mis à jour Kazaa, Grokster, Morpheus: les successeurs de Napster
source :
Les entreprises, les universités et éventuellement les petits fournisseurs d'accès Internet pourraient ainsi savoir qui échange quoi dans leur réseau, à l'aide de logiciels de type Kazaa. De là à bloquer les échanges de fichiers soumis à des droits d'auteur, il n'y a qu'un pas qui peut facilement être franchi.
Audible Magic surveille depuis quelques mois les échanges de fichiers dans le réseau de l'Université du Wyoming. Un des gestionnaires de ce réseau déclare que ce n'est pas intéressant d'avoir à examiner de si près la nature des données transférées, mais que c'est le seul moyen pour contrôler la bande passante, dont près de la moitié est consommée par des échanges de fichiers avec des logiciels de type Kazaa.
Les fichiers qui circulent actuellement dans les réseaux d'échange ne sont pas cryptés et les paquets, c'est-à-dire les segments qui les composent, peuvent être observés librement. On peut ainsi savoir, à l'aide d'un logiciel tel que P2P Traffic Monitor de Audible Magic, qu'un ordinateur donné avec une adresse IP déterminée est en train de télécharger tel MP3 ou tel film.
Mais l'examen du contenu des transferts est possible par le fait que les paquets ne sont pas cryptés, donc si les programmeurs de logiciels P2P brouillaient l'information échangée, le logiciel de blocage ne pourrait plus les identifier... à moins d'être lui-même modifié pour tenir compte du cryptage. Ainsi, si ce type de logiciel était largement adopté, on pourrait assister au jeu du chat et de la souris entre les deux parties.
Rappelons que le système de blocage de noms d'artistes et de chansons dans le défunt réseau de Napster avait donné naissance à des logiciels destinés à détourner ces mesures.
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