@magellan
Le rétrécissement du temps avec la vitesse est prouvé et il est pris en compte pour les satellite GPS
Un cosmonaute subissant une accélération qui l'emmènerait sur à disons 50 AL de la Terre mettra un certain temps pour atteindre le pourcentage vitesse de C que je t'ai indiqué 347j environ en subissant une accélération modeste de l'ordre de 9 ou 10 (très confortable pour lui car ça lui crée une pesanteur artificielle égale à celle sur Terre)
Idem pour la décélération 347 j aussi
En voyageant à peu près un an à cette vitesse il aura atteint sa destination à environ 50 AL
A la louche Il aura voyagé 2 ans mais sur Terre plus de 50 ans auront passé.
Evidemment à son retour plus de 100 ans ayant passé sur Terre il ne reconnaitra plus personne
Pas top ce type de voyage !
Mais non
@magellan je ne me gourre pas, renseigne toi sur le temps des Satellites GPS
J'ai calculé son temps de voyage à 99.998% de C
exactement comme j'ai calculé le décalage de temps sur les satellites GPS est si j'ai juste pour les Satellites GPS je vois pas pourquoi j'aurais faut dans ce cas.
Regarde:
là les équations de la Relativité restreinte et de la Relativité Génerale:
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Et ailleurs:
C'est dur à avaler
je sais
J'en discute qq fois avec mon fils qui a fait Sup Spé puis école ingénieur il a aussi beaucoup de mal avec ça.
C'est comme la constance C que tu sois à faible vitesse ou à 99.98% de C la vitesse de la lumière pour toi reste toujours proche des 300 000km/s ! toujours la même !
C=299 792.458 Km/s dans tout révérenciel quelque soit la vitesse de ce référentiel
ça j'ai compris pourquoi assez facilement:
Plus tu vas vite plus le temps est court donc le temps que va mettre la lumière pour parcourir une distance D sera toujours le même (dans ton référentiel) ...Même si tu es à 99.9999% de sa vitesse
Et oui cher ami : 7 micro secondes par jour de moins à 3.8 Km/s
24h/(24h-7 microsecondes) le rapport est pas de 50 c'est sûr et pour avoir un tel rapport il faut aller à 99.998% de C !!
C'est dur à avaler je sais !!
Il a fallu que je regarde ce qui se passe pour les satellite GPS où bien sûr à 3,8 Km/s de plus que sur terre la théorie est bien confirmé.
Mais comment a fait Einstein pour trouver ça avec un crayon et du papier
Chapeau bas Mr Einstein !
On s'est mal compris je crois. Pour ceux qui observent depuis la terre, le voyage durera strictement plus de 50 ans puis que la distance est de 50 al. Si tu observes le temps depuis le vaisseau là oui tu auras donc effectivement un temps "compressé". Or, physiquement c'est une question -pour changer- de positionnement dans le référentiel.
Et c'est justement parce que la vitesse de la lumière est une constante (dans le vide) qu'on a ce décalage de temps passé. A partir de là: la correction satellitaire est justement compensée "à l'envers". Comme le découlé du temps est plus lent qu'au sol, même une dispersion de temps passé ultra faible provoque des écarts colossaux. Depuis notre point d'observation, le satellite va, pour simplifier, toujours à la même vitesse et dans notre même temps. Alors que le satellite, lui, va avoir un temps légèrement plus lent en terme d'écoulement. Cela a été démontré via le SR71 et une horloge atomique embarquée.
Le piège est de croire qu'on peut voyager en un an... Mais un an pour qui?
En approchant la vitesse de la lumière on ne réduit pas les distances mais le temps qu'on passe uniquement quand il s'agit de soi-même. C'est tout le souci: dire "on va voyager en un an" n'a de sens que pour celui qui énonce ce fait. Les observateurs restés sur terre, eux, auront 50 ans de patience à avoir avant son arrivée sur place, plus le delta de temps pour recevoir les infos. En gros, en admettant que le vaisseau ait mis 50 ans à une vitesse frôlant celle de la lumière, cela n'empêchera pas que le signal du "on y est!" sera réceptionné... 100 ans après le départ de la mission (50 ans de voyage+50 ans pour que le signal nous revienne).
Je vais simplifier à l'extrême. Plus l'on tend vers la vitesse de la lumière, plus l'univers qu'on perçoit depuis le vaisseau semble accélérer (puisque son temps relatif est plus lent dans son écoulement). Ce comportement physique mesurable induit aussi des problèmes imprévus. Par exemple: En admettant que des éléments physiques se déplacent à des vitesses tendant vers c, qu'en est-il de leur vieillissement naturel? Quid de la radioactivité avec son cycle de demi-vie? Dans ce cas précis, les calculs opérés sur des échantillons spatiaux sont donc biaisés, non?
Reprenons ton exemple (et le calcul est bon pour l'observateur dans le vaisseau, je tiens à le répéter). Si l'on observe ce fameux vaisseau, ce sera bien plus de 50 ans qui vont s'écouler sur terre avant que l'engin parvienne à son but. C'est inévitable. Ce qui est correct, c'est que le voyageur lui va avoir un an d'existence dans son référentiel de déplacement avant de toucher au but.
Les gens qui écrivent de la SF de manière "hard SF" ou étudient l'avenir des voyages spatiaux se heurtent à des éléments passionnants de technologie.
- Le bête positionnement dans l'espace: on n'a rien de fixe dans l'espace. Notre soleil est, de notre point de vue, une bouée bien visible et fixe, mais à l'échelle de la voie lactée cet astre se déplace et nous avec. Alors, comment positionner clairement et précisément à tout instant un vaisseau? Sur terre, le GPS nous fait le boulot car on part du principe qu'au sol tout est "fixe". Mais dans l'espace?
- Comment parvenir à avoir de simples communications quand la lumière est une limite physique? Déjà qu'on peine à avoir des communications propres au sol, alors dans l'espace où un angle de dérive ridicule représente à longue distance des écarts colossaux, ça n'est pas un petit défi.
- Et quid du timing? Rien qu'en envoyant des robots sur mars, on a le ping le plus dégueulasse qui soit. Et je ne parle même pas des missions qui sont bien plus loin.
- Et en admettant qu'on ait des vaisseaux aux vitesses colossales, le problème de communication sera pire... Car celui qui parlera depuis le vaisseau sera reçu de manière extrêmement "lente" puisque son temps relatif est ralenti, et réciproquement, tout message reçu par ce voyageur sera d'une vitesse incompréhensible dans un système pour compenser. Cela semble simple? ça ne l'est pas, car tout sera alors problématique: la puissance d'émission pour parvenir à émettre et rejoindre l'appareil, la précision, et pire que tout au final le temps de réponse (ping pour caricaturer).
Ce qui est passionnant c'est la communication via la téléportation quantique. C'est de l'ordre du fantasme, et je ne peux même pas dire que ça marchera un jour.... mais l'idée est somme toute intéressante.
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En vulgarisant à mort: ce principe pourrait dès lors permettre des communications "simplifiées" et donc efficientes, tout du moins en théorie. En pratique... je ne suis pas convaincu d'avoir tout pigé.