Petite correction sur ton point de vue me concernant. Je suis pleinement d'accord sur ce que tu dis dans les deux cas.Et tu as raison sur de nombreux points.
Par exemple je ne blame pas les footballeurs pour leurs salaires. Mais vous me direz ils ne font que taper dans un ballon et c'est vrai. Reste qu'ils ne touchent qu'une toute partie du gâteau et c'est quand même eux qui font le spectacle alors que les Fédé, les équipementiers, parfois les clubs s'en foutent plein les fouilles.
D'un autre côté, et là tu seras probablement en désaccord, voir un Bézos qui ne sait plus quoi faire de ses milliards quand la plupart de ses employés vivent à la limite du seuil de pauvreté et travaillent dans des conditions inhumaines ( et là tu peux m'en mettre une parce que même si j'essaie d'éviter, je continue d'acheter chez Amazon ), bah j'ai du mal.
Je trouve indécent que de telles fortunes puissent être générées sans qu'il y ait en retour une capacité à améliorer le niveau de vie de chacun des acteurs de la chaîne.
Ce qu'on oublie aussi et surtout de dire, c'est que ladite fortune... n'existe pas. Hé oui: quand on parle de fortune.. c'est une énorme foutaise. Ils possèdent des actions avec une capitalisation de celles-ci, mais pas du tout ce cash en propre! C'est toute la problématique d'ailleurs.
Je n'entends pas défendre ces ogres: ils se foutent des gens, ils les exploitent sans scrupule, brisent des entreprises en tirant les coûts vers le bas... Par contre pensez bien que ces fortunes ne sont qu'apparentes. Oui, ils sont techniquement milliardaire, mais le piège que cette richesse est calculée sur un nombre d'actions détenues, et non sur une véritable volumétrie financière.
A titre d'exemple: Bill Gates n'est plus du tout salarié ni même responsable chez Ms. Cependant, sa fortune en dépend totalement puisqu'il possède une quantité astronomique de parts. C'est pour ça que son classement fluctue: quand l'action MS plonge, sa fortune théorique suit. Il n'a pas "perdu" de l'argent... il ne fait que voir la valorisation de son capital action évoluer.