[citation=382441,1][nom]grrrrrrrr a écrit[/nom]
je ne me prononcerais pas sur le fonds des arguments mais néanmoins je pense qu'e les mouvements de grève actuels revoient à quelques interrogations :
- connait-on réellement le nombre de fonctionnaires français ????
NON même la cour des comptes est incapable d'en déterminer le nombre exact (particulièrement au niveau de la SNCF et de l'éducation nationale)
- où est la frontière entre droit de grève et prise en otages ???
Ceci est encore une fois valable pour l'éducation nationale, la SNCF auxquelles on peut ajouter la RATP, les transport publics urbains (en province). Cette interrogation renvoit d'ailleurs à l'interrogation suivante
- faut-il un service minimum dans le service public en cas de grève de ce dernier ???
Dans les années 60-70, France Telecom et l'EDF coupaient le téléphone/électricité lorsqu'il y avait grève (parce que les salariés en avaient le droit ou, plus exactement, rien ne les en empêchait au niveau réglementaire) ; cette possibilité leur a été retiré pour "la bonne marche de l'économie nationale" ... cela ne peut-il pas s'appliquer à la SNCF et autres services publics ???
Pour rappel : en 95, la CCIP et la cour des compte ont enregistré la faillite de nombreuses PME/PMI suite au mouvements de grève (réglements qui n'arrivaient pas, commandes non parvenues pour cause de non acheminement du courrier du fait de la grève de la poste) qui venaient engloutir les faibles trésoreries de telles structures)
Temps que ces qques petites interrogations ainsi que des informations claires, une normalisation des pratiques concernant les carrières des fonctionnaires et une harmonisation avec le privé (notamment concernant la fixation du nombre et de la durée de cotisation des retraites), la vindict du privé contre le public continura ...l'information sur la gestion du service public est un droit.
D'autre part, pourquoi ne pas parler de certaines dérives au niveau du public puisque cela concerne chaque français ????
J'ai souvenir d'une grève des pilotes de ligne d'Air France en 1998 (juste avant la Coupe du monde de foot) à laquelle le SNES et la FSU avait apporté leur "soutien moral" au motif qu'il fallait "soutenir les hauts salaires au sein du public" ... sans commentaires.
Le jour où toutes les cartes seront à la vue de tous concernant les politiques appliquées pour les fonctionnaires (fiscalité, retraite, politique RH ...) alors peut être y aura t-il moins de pamphlets contre ces derniers ... seul pb, il faudrait pour ce faire que les organisations syndicales l'acceptent plutot que de s'enfouir la tête dans le sable pour ne rien dire ; la transparence ne doit pas s'appliquer qu'au privé.
De plus, lorsque parmi le secteur pulic, l'idée du "service au public", peut être y aura -t-il moins de ces grèves-prises d'otage. Dans aucun autre pays ce style de grève n'est toléré.
Pour en revenir à la SNCF (qui n'est pour l'instant pas concernée par les réformes), légalement, la grève pour prévention, tout comme la grève pour motifs politique, est légalement interdite -> la grève de la SNCF n'est donc pas légale.
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