Juste en aparté: Le cloud gaming impose des contraintes techniques fortes tant sur le débit que sur la stabilité de la connexion. De plus, les offres actuelles essuient les plâtres pour plein de choses.
- Shadow a augmenté ses tarifs pour assumer la montée en puissance requise pour leurs machines virtuelles, et pire encore encaissé un choc quand Nvidia a instauré des règles sur l'usage de ses cartes graphiques en cloud gaming. Sans entrer dans les détails, Nvidia a tout bêtement coupé l'herbe sous les pieds de ses concurrents.
- L'augmentation permanente de puissance des CG pose souci à tous les gros du secteur, car mine de rien renouveler un parc de CG n'est pas sans conséquence économique.
Le choix d'un opérateur de cloud gaming est délicat. Stadia y a laissé ses ambitions, et je pense que le service est bien parti pour mourir sans avoir même réussi à sortir du bois. Shadow est trop "petit" face aux monstres que sont ceux déjà établis, et pire que tout ils n'auront jamais la masse critique requise pour devenir un acteur crédible. Les autres (Microsoft, Sony...) eux vont profiter d'avoir une ampleur mondiale et du fric à mettre à perte pour prendre un maximum de clients et ensuite rentabiliser la solution. Enfin, il faut aussi alors accepter qu'on paiera un abonnement "game as service" qui, tout mis bout à bout, revient à se prendre une machine personnelle à crédit... mais sans l'évolutivité évidente des solutions délocalisées.