[Topic Unique] Votre bouquin de chevet

[masterthiefgarrett]

Les Puissances de l'Invisible, de Tim Powers

Mais que s'est-il passé sur le Mont Ararat, lors d'une mission secrète, en 1948 ?

On suit les tribulations d'un professeur anglais, double d'un personnage...célèbre, dirons-nous, tout du moins dans certains milieux.Et sa confrontation, au fil des années, avec des puissances, certes invisibles, mais terribles.

Quelle déception !!

C'est la première fois que Powers (le palais du déviant, sur des mers plus ignorées, les Voies d'Anubis, bref, trois poids lourds de la SF moderne, les Voies confinant au chef d'oeuvre-forcément, il y a du steampunk dedans ) me déçoit : roman confus, tiré (parfois ) par les cheveux, action qui ne mérite pas son nom, la première moitié est carrément pénible, car molle et brouillonne....le dernier tiers permet d''échapper aux gémonies.....mais encore faut-il avoir tenu jusque là !!

 

[Storos]

Les Puissances de l'Invisible, de Tim Powers

Mais que s'est-il passé sur le Mont Ararat, lors d'une mission secrète, en 1948 ?

On suit les tribulations d'un professeur anglais, double d'un personnage...célèbre, dirons-nous, tout du moins dans certains milieux.Et sa confrontation, au fil des années, avec des puissances, certes invisibles, mais terribles.

Quelle déception !!

C'est la première fois que Powers (le palais du déviant, sur des mers plus ignorées, les Voies d'Anubis, bref, trois poids lourds de la SF moderne, les Voies confinant au chef d'oeuvre-forcément, il y a du steampunk dedans ) me déçoit : roman confus, tiré (parfois ) par les cheveux, action qui ne mérite pas son nom, la première moitié est carrément pénible, car molle et brouillonne....le dernier tiers permet d''échapper aux gémonies.....mais encore faut-il avoir tenu jusque là !!

C'est une sacré coïncidence: on vient justement de m'offrir Anubis Gate de Powers. C'est donc un bon bouquin? J'ai hâte de le lire...

 

[masterthiefgarrett]

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A titre personnel, c'est pour moi un pur bijou...et pas que pour moi, si j'en juge par son prix Apollo il y a de cela plus de 20 ans, ce qui est tout de même un bel exploit quand on est un jeune auteur qui publie ses premiers romans.

Et puis, c'est un des proto-steampunk, donc il ne peut être qu'excellent !!

Dans la même lignée (historico-fantastique, Sur des mers plus ignorées....toi qui connais les JDR, c'est ce roman qui a inspiré le recueil extension de Casus Belli "Capitaine Vaudou".

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[Storos]

Aujourd'hui: Au temps pour l'espace (Starman's Quest en VO) de Robert Silverberg, un roman de science-fiction tout ce qu'il y a de plus classique écrit en 1982.

Nous sommes en 3876. Les voyages spatiaux son devenus courant grâce au système Lexman qui permet d'approcher la vitesse de la lumière. Mais voyager à une telle vitesse contracte le temps et un voyage qui dure 100 ans du point de vue d'un terrien ne dure que quelques mois pour les astronautes. Le résultat est que les astronautes (appelés "spatios") qui partent pour de long voyages savent qu'ils ne reviendront pas avant plusieurs centaines d'années...

De fait, les spacios restent entre eux et passent leurs séjour sur Terre dans l'Enclave entourant le spatioport, ignorant le reste de l'humanité. Et justement, Alan rentre d'un court voyage qui a duré 6 semaines donc 9 ans temps de terrestre. Mais ce voyage n'a pas été comme les autres car à la précédente escale, son frère jumeau ne s'est pas présenté à l'embarquement... Et Alan est bien décidé à retrouver son frère, quitte à sortir de l'Enclave...

C'est là que commence une histoire plutôt bien menée avec un scénario assez carré. Il est assez amusant de constater que la technologie de l'an 3876 est sur beaucoup de points bien inférieure à celle dont nous bénéficions aujourd'hui, mais c'est aussi ce qui fait le charme de ce roman.

Une lecture agréable même si certains chapitres auraient pu être un peu plus développés.

 

[masterthiefgarrett]

Tu ferais mieux de lire Tim Powers, au lieu de ces conneries de frère jumeau !! :ange:

 

[Storos]

Ça vient, ça vient...

 

[jimmy59]

Les Chevaliers d'émeraude tome 1 de Anne Robillard.

Et ma femme lit Level 26 de Anthony E.Zuiker.

Voilou, pas envie d'écrire les résumés

 

[Storos]

Les Chevaliers d'émeraude tome 1 de Anne Robillard.

Et ma femme lit Level 26 de Anthony E.Zuiker.

Voilou, pas envie d'écrire les résumés

Pas les résumés... Les pitchs...

Tu pourrais au moins nous dire si vous avez aimé ou pas...

 

[jimmy59]

Pas les résumés... Les pitchs...

Tu pourrais au moins nous dire si vous avez aimé ou pas...

Je posterais les résumés demain.

 

[Storos]

Je posterais les résumés demain.

On attend toujours...

Et j'en profite pour ajouter un petit pitch sur le dernier bouquin que j'ai fini, ou plutôt, des deux derniers bouquins.

En effet, je viens de finir le cycle des armuriers d'Alfred E. Van Vogt: Les armureries d'Isher suivi des Fabricants d'Armes.

Alors qu'il pénètre dans une mystérieuse armurerie qui vient d'apparaître de nulle part, un journaliste se retrouve brutalement projeté dans le futur, dans la 4784ème année de la maison impériale d'Isher; un pion décisif dans la lutte que se livrent la Guilde des Armuriers et l'impératrice Inelda... D'où viennent les incroyables capacités des armuriers? Et qui est Robert Hedrock, cet homme qui semble tirer les ficelles dans ce bras de fer sans merci.

Dans le deuxième volume, on retrouve Robert Hedrock qui doit affronter à la fois la colère de l'impératrice et la froide détermination de la Guilde: le secret de la propulsion interstellaire est à ce prix. Mais Robert Hedrock, malgré son intelligence et ses pouvoirs, n'a-t-il pas préjugé de ses forces? Surtout que la principale menace vient peut-être d'ailleurs...

Des classiques, bien écrits et efficaces, que l'on lit avec plaisir et que je conseille aux amoureux de l'âge d'or de la science-fiction (les romans ont été écrits en 1951 et 1943).

Une anecdote amusante: le deuxième volume a été écrit presque 8 ans ans avant le premier...

Et en passant, j'ai relu par hasard ces deux volumes juste après Autant pour l'espace de Silverberg. Et je me suis aperçu que Silverberg avait de toute évidence lu Van Vogt presque 30 ans auparavant, parce que leurs univers sont étonnamment proches. Et pourtant différents.. Car c'est là la différence entre le plagiat et l'inspiration: être capable de créer son propre univers sans renier ses racines.

PS: Arrête de crier mon petit Garret, je suis en train de lire Anubis Gates et c'est effectivement excellent! Plus de déyatils quand j'aurai fini...

 

[masterthiefgarrett]

van vogt, jamais accroché ...j'ai dû lire la faune de l'espace et à la poursuite des slans, cela m'a tellement marqué que je serais bien incapable de les résumer, c'est dire....

 

[Storos]

J'ai fini Abunis Gates (Les voies d'Anubis en VF) de Tim Powers il y a déjà quelques temps, mais je viens juste de m'apercevoir que j'avais oublié d'en parler ici...

Et bien, mon petit Garrett, je dois dire que tu avais raison: c'est un excellent roman que j'ai dévoré du début à la fin!

Le pitch pour ceux qui n'ont pas eu la chance de le lire:

Brendan Doyle est un spécialiste de l'Angleterre du 19ème siècle en général et du poète Coleridge en particulier. Il est engagé pour un mystérieux travail très bien payé... et découvre alors que les rivières du temps sont moins infranchissables qu'on ne le pense, que la sorcellerie n'est pas morte, et que la réalité est un concept fluctuant lorsque s'ouvrent les portes d'Anubis.

J'ai beaucoup aimé, et cela me donne envie d'essayer d'autres ouvrages du même auteur...

 

[masterthiefgarrett]

Sur des mers plus ignorées, alors.

 

[masterthiefgarrett]

Bon, je réattaque la Vénus anatomique, présentation de l'éditeur:

Voici une singulière uchronie. En 1752, Julien Offray de La Mettrie, qui vient de publier L'Homme-machine, ouvrage condamné et brûlé pour matérialisme, est tiré de sa retraite de Saint-Malo par un ordre du roi. Enrôlé dans le Secret du Roi, cet ancêtre de l'espionnage, il lui faut gagner la Prusse et participer, en compagnie de Vaucanson, de Fragonard l'anatomiste, frère du peintre, et de Casanova, à une grande œuvre : fabriquer une Vénus anatomique, une femme artificielle. Le siècle des Lumières mérite ici pleinement son surnom tant une technologie débridée anticipe largement notre XXIe siècle. La Vénus anatomique a reçu en 2005 le prix Rosny aîné décerné par l'ensemble des participants à la Convention française de science-fiction.

 

[masterthiefgarrett]

bon...avis très mitigé sur la Vénus anatomique, malgré des commentaires élogieux lus ci et là....

On a tout d'abord une nette césure entre les deux parties du roman, et une partie qui plait au lecteur ne verra pas forcément la suite (ou le prologue) lui plaire, tant le contraste est important, on a un peu l'impression que l'auteur a voulu accoler deux oeuvres.... :??:

Qui plus est, la seconde partie, mystico-scientifico-anticipative me parait fumeuse, les descriptions de la création sont laborieuses et les retournements de situation sont vite expédiés.La psychologie des personnages secondaires est aussi très sommaire, on a l'impression d'un changement de comportement sans qu'on puisse réellement l'imputer à un fait objectivé....en clair, des pantins qui font parfois avancer l'intrigue.

Dommage car le thème est original, la fin est surprenante ou plutôt les clins d'oeil à la SF lors des dernières pages sont bien trouvés, mais ce qui s'annonçait bien en première partie sombre un peu dans le brouillon à l'arrivée à Berlin, voire même dans l'incompréhensible et l'irréaliste (l'audience des divers protagonistes devant Frédéric II).

En fait, on dirait une nouvelle qui a été volontairement grossie pour faire plus de pages.....avec du remplissage.

Demie déception, donc.

Bon, pour combler ce bilan en demi-teinte, le prochain roman que je vais lire est lui un chef d'oeuvre du genre, Pavane

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[mykhi]

Reveillage de topak

Un pote vient de me prêter plusieurs bouquins de Serge Brussolo. J'entame La Mélancolie des sirènes par 30 mètres de fond. C'est l'histoire d'une scaphandrière qui plonge dans un ancien métro submergé après une catastrophe pour ravitailler des survivants. Il faut que je m'adapte au style.

 

[alexandreB64]

J'ai lu il y a un peu plus d'un mois le dernier tome de "L'etoile de Pandore" et le premier tome de "Farlander".
Le premier m'a enfin permis de découvrir la fin de cette série plutot sympatique, avec la découverte de ce qu'est l'arpenteur vraiment dans le tout dernier tome (même si on se doute un peu au début de ce tome de ce qu'il est vraiment). Pas mal de baston tout au long de la série, des persos plus ou moin sympatique même si avec le nombre de persos différents, on a un peu tendance a ne plus savoir qui est qui (surtout dans le premier tome).
En ce qui concerne l'autre bouqin, je l'ai acheté par pur hasard... Et je l'ai dévoré en moins d'une semaine ... Un livre que je recommande a tous amateur de SF/Polar/Action etc... Bien écris, j'attend la suite avec impatience. Il m'a même fait versé ma larmichette sur la fin -_-'

Voilà voila

 

[Storos]

Je viens de finir le dernier volume en date des aventures du juge Ti par Frédéric Lenormand: Divorce à la chinoise.

Dans cette nouvelle aventure, le talentueux directeur de la police métropolitaine de Chang-An, capitale des empereurs Tang, apprend que l'impératrice lui fait l'immense honneur de lui offrir une de ses cousines comme épouse. Le problème c'est qu'il doit pour cela divorcer de son épouse actuelle... Et ce n'est que le début des problèmes...

Des kidnappeurs maladroits, des conspirateurs inquiétants, des cadavres mystérieux et une nouvelle épouse terriblement ambitieuse vont épicer la vie du pauvre juge Ti qui n'en demandait pas tant.

Comme d'habitude, le récit est bien mené et l'intrigue assez prenante. L'humour est omniprésent et la lecture du roman est très agréable.

Bref, un bon petit volume à la hauteur des précédents!

 

[masterthiefgarrett]

Nouvelle-Crobuzon: une métropole tentaculaire et exubérante, au cœur d'un monde insensé. Humains et hybrides mécaniques y côtoient les créatures les plus exotiques à l'ombre des cheminées d'usine et des fonderies. Depuis plus de mille ans, le Parlement et son impitoyable milice règnent sur une population de travailleurs et d'artistes, d'espions, de magiciens, de dealers et de prostituées. Mais soudain un étranger, un homme-oiseau, arrive en ville avec une bourse pleine d'or et un rêve inaccessible: retrouver ses ailes. Isaac Dan der Grimnebulin, savant fou et génial, accepte de l'aider. Mais ses recherches vont le conduire à libérer une abomination sur la ville tout entière..

Terminé les deux tomes...et je ne sais pas trop quoi en penser...l'auteur est une personnalité atypique, son écriture est louée, le sujet est touffu et très original, mais je dois avouer une demi-déception devant les commentaires qui reviennent le plus souvent "chef d'oeuvre, livre majeur, indispensable"...

L'idée de New Crobuzon est certes subtile, les races présentées originales, mais il manque quelque chose: le travail semble de traduction semble impeccable (même si un moment j'ai vu une lourdeur, sans me rappeler au juste ce que c'était), et les descriptifs de NC semblent loooooogns et répétitifs...OK, la cité est pourrie, mais on dirait du sous Balzac dans cette narration, où l'auteur insiste lourdement sur le côté décadent et en ruines "pour faire bien", ceci au risque de se répéter.

Le scénario est basé sur des retournements de situation, mais le T1 m'a semblé supérieur au T2, la mise en scène est plus fine, et certaines scènes moins convenues (mort de Lin, les désirs de l'IA, devenir de Yag: certaines situations sont téléphonées..).Ensuite, des incohérences (que devient au juste la Fileuse ? Pourquoi les gorgones présentées comme quasi invincibles dans le 1 deviennent mystérieusement plus fragiles dans le 2? Jack l'Exauceur kézako??)

L'auteur, Miéville, est bardé de récompenses, milite politiquement, et vient du monde du jeu de rôles (cela se sent d'ailleurs dans certains passages, même s'il est bien plus littéraire qu'un Fabrice Colin par exemple), sa création est vraiment très originale (hommes cactus, les Recréés, les scarabes, les Vodyanoi, les sciences thaumaturgiques comme la chymie et autres bioélectryques), mais il manque le quelque chose qui signe le chef d'oeuvre...

Je lui laisse une seconde chance en continuant par les Scarifiés, qui se passe toujours dans le même monde.

Voici un aperçu d'une critique du livre, histoire de voir combien elles sont très élogieuses, ce qui explique un peu la déception:

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et un aperçu des scarifiés:

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[masterthiefgarrett]

Bon, les Scarifiés sont finis.....et encore une impression en demi-teinte...:heink:

la ville flottante d'Armada (enfin, flottante, navigante devrait-on dire) est originale, et Miéville mélange un peu tout (les vampires, la fantasy, le steampunk, les romans de flibuste) mais la même impression qu'avec son oeuvre précédente (auquelle celle-ci est rattachée par quelques allusions)....de très bonnes idées de départ, et l'auteur ensuite semble un peu s'éparpiller et ne plus savoir que faire de sa création....certains protagonistes font volte-face ou décèdent d'un seul coup, pour ne pas dire en un banal paragraphe, d'autres changent de motivations et l'on se gratte un peu la tête,cela fait très Ponson du Terrail avec son Rocambole....certains évènements semblent tomber comme un cheveu dans la soupe (surtout vers la fin)...

Bref, les deux romans classés comme des chefs d'oeuvre me semblent bien tirés par les cheveux sous certains aspects descriptifs....et ici, quelques erreurs de traduction (alors que je crois que la traductrice avait pourtant été louée pour son travail) font un peu tache...

il en reste un, dans le monde de New Crobuzon, le Concile de fer....mais je vais attendre

Depuis lors, j'ai commencé (enfin, lu à moitié) Druide:

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