bah c'était le réparateur de chez darty 

tu va avoir du malDonne moi les coordonnées de ce "mec", je pourrais l'inviter à un diner un mercredi.
Mais il y a une référence qui a dû t’échapper…tu va avoir du mal
il y a quelques posts tu ne savait pas la date ou le jour du mois
tu te contredit !!![]()
je ne pense pas, je ne suis pas constructeur d'édifices en allumettesMais il y a une référence qui a dû t’échapper…![]()
Là non. L'électronique pose d'autres soucis très différents et c'est tout.Tout le monde critique l'électronique dans les voitures, mais l'électronique n'a pas besoin de graisse, ne casse pas, ne s'use pas, s'update softwarement donc pas besoin d'acheter des pièces, donc moins cher.
Honnêtement je fais plus confiance à de l'électronique qu'à de la mécanique dans le cas d'une voiture qui est un environnement très sollicitant.
Alfa a peut-être vendu une centaine de voitures aux US donc leur classement n’est effectivement pas significatif. Par ailleurs les problèmes recensés ne sont probablement pas uniquement des pannes immobilisantes.Alpha en 3eme posen ce qui me concerne ça réduit considérablement le crédit que je porte à cette étude.
en même temps Tesla se fout ouvertement du monde en utilisant ses clients en beta testeurs. Rien de surprenant dès lors d'avoir des pannes ineptes (et majoritairement liées soit à des conceptions douteuses, soit à des bugs logiciels inacceptables à un tel prix). A l'opposé pn peut reprocher pas mal de choses à Renault et compagnie, mais certainement pas de fournir des parties logicielles totalement bâclées. Au pire, elles sont pénibles (cf certaines générations d'écrans tactiles lents et pensés avec les pieds côté ergonomie).Avec l'électronique embarquée omniprésente, le diagnostic est au contraire devenu plus facile et on a une surveillance constante des paramètres de la voiture durant toute sa vie. Cela permet de comprendre ce qui se passe mais aussi d'avoir un historique. Je me sers du diag depuis plus de 20 ans, c'est une révolution qui me fait gagner un temps fou pour l'entretien et la réparation de mes véhicules. Avant ça, il fallait chercher, inspecter, tester, démonter, la recherche de panne pouvait prendre du temps. Ça ne fait pas tout mais c'est une aide appréciable.
Exemple typique, sur un véhicule j'avais le voyant MIL (défaut moteur) avec le message "défaut du système antipollution". Ce message n'apprend rien. En branchant le diag constructeur, j'apprends immédiatement que la thermistance du débitmètre d'air retourne une valeur hors limite. Donc au lieu de chercher un peu partout, je démonte directement la thermistance (juste un écrou à retirer) et je m'aperçois qu'elle est couverte de suie. Je la nettoie bien, j'efface le défaut et hop, c'est réglé. Sans l'outil de diag, j'aurais pu y passer longtemps, démonter des choses inutiles, car le "système anti-pollution" comprend beaucoup de pièces.
L'OBDII n'est pas une norme fermée et il existe des outils de diagnostic généralistes bon marché qui fonctionnent avec tous les véhicules, tout comme des "valises" multi-marques peu onéreuses. Il existe certes plusieurs protocoles de communication, mais l'utilisateur n'a pas à s'en préoccuper. Chaque marque implémente des spécificités, mais il y a des fonctionnalités communes à toutes (lecture et effacement des codes d'erreur, lecture des capteurs en temps réel, ...). On peut comparer cela au système S.M.A.R.T pour les supports de stockage, l'accès est standardisé mais chaque fabricant peut utiliser les paramètres comme il l'entend, rendant nécessaire le fait d'en tenir compte pour les interpréter correctement.
Cette électronique / informatique embarquée est très puissante, on peut par exemple activer / désactiver des options sur le véhicule (certaines options sont présentes de série mais activées en usine uniquement si l'option est souscrite), modifier des paramètres moteur permettant un gain de performances (ce qui est illégal bien entendu). Il y a du hacking à tout va et donc des spécialistes en cybersécurité qui travaillent sur les voitures. D'où l'invention d'Histovec (pour le kilométrage, modifiable par logiciel).
Comme le souligne @magellan, dans les voitures, l'électronique est soumise à rude épreuve, notamment au niveau des températures (très hautes ou très basses), des chocs thermiques, de l'hygrométrie et des contraintes mécaniques (tremblements, chocs, accélérations, freinages). Les calculateurs (il peut y en avoir beaucoup dans une voiture, une vingtaine dans la mienne par exemple) sont coulés dans une résine au sein d'un boitier étanche en alu, rendant leur dépannage impossible (en cas de panne, on le remplace). Les liaisons électriques (fils, câbles, connecteurs) sont des points faibles qui s'usent, s'oxydent, se fragilisent sous les mêmes effets. Malgré cela, les pannes sont finalement rares. On peut reprocher aux constructeurs la multiplication des calculateurs pour tout et n'importe quoi (par exemple on a des calculateurs pour les phares, pour la surveillance des pneus, pour la gestion de l'éclairage intérieur, etc...), mais comme ils sont irréparables, cette conception modulaire a du sens (seule la partie affectée tombe en panne, et cela évite de changer un calculateur qui fait plein de choses et sera plus couteux).
En dépit de cette réputation infondée de mauvaise fiabilité, ni l'électronique ni la mécanique ne sont les premières causes de pannes. Selon le rapport annuel de l'ADAC (association automobile allemande), la batterie reste toujours de très loin la panne N°1 sur les véhicules (46% des pannes !). Les pannes mécaniques et électroniques (capteur, calculateur) représentaient 15% des pannes en 2021, tout comme les pannes dites de "carrosserie" (rotules, suspensions, biellettes, transmissions, roulements, direction, freins, ...).
Avec la progression des ventes de véhicules électriques et hybrides, les pannes électroniques ont explosé dans le rapport 2022 (clairement à cause de ces voitures). L'ADAC projette que ces pannes vont doubler cette année, entre le parc vieillissant des premiers modèles et la progression des ventes de nouveaux modèles. Doit-on y voir le signe que les véhicules électriques s'avèrent moins fiables que les véhicules thermiques sur la durée ? En tout cas, Tesla est la marque la moins fiable du marché (ils ont le plus haut taux de pannes graves). Les marques les plus fiables de très loin étant japonaises, Lexus (la marque premium de Toyota) en tête. Dans le top 10 des marques les plus fiables, trônent une écrasante majorité de marques japonaises depuis longtemps.
(Ne cherchez pas Tesla, ils sont tout en bas, bons derniers et de très loin).
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Pas seulement, mais aussi parce qu'elle était encore plus inexploitable que de nos jours : il n'y avait à l'époque que les batteries au plomb......
C'est amusant car la voiture électrique a été inventée au XIXe siècle mais abandonnée car jugée trop coûteuse à l'époque.
Non: pour l'électrique on a plus de 30 années d'expérience. Le problème n'est pas le recul technique, mais l'historique conservé par les associations comme l'ADAC avant l'informatisation des garages/concessions.... faute de véhicules vendusQuand on dit qu'une marque est une des plus fiables au monde, ça ne veut pas dire que cela porte sur tous les modèles et que personne n'a de problèmes. Il faut analyser la fiabilité à grande échelle et je pense que ce n'est pas l'idéal de lier cet indice à la marque, mais c'est beaucoup plus simple et lisible que de le lier à une multitude de modèles.
L'indice de fiabilité est basé sur des questionnaires sur un échantillon de plus de 60 000 automobilistes. Chaque sondé doit indiquer les pannes qu'il a rencontré (hors entretien courant), le calcul de l'indice tient compte de la gravité des pannes (plus les pannes sont graves et immobilisantes, plus l'indice baisse).
L'ADAC compulse les données liées aux dépannages qu'elle effectue sur la route, c'est du concret. Et elle observe donc une explosion des pannes moteur / électronique sur les véhicules hybrides et électriques (+10% sur une année et ils s'attendent à ce que ça double cette année). L'électronique sur les véhicules hybrides et électriques est très récente. Les calculateurs, les logiciels n'ont rien à voir avec ceux du thermique, on ne gère pas des batteries et des moteurs électriques comme on gère un moteur thermique. L'électronique sur le moteur thermique, on a 60 ans de recul. Pour l'électrique on a quoi, tout au plus 15 ans de recul ?
C'est amusant car la voiture électrique a été inventée au XIXe siècle mais abandonnée car jugée trop coûteuse à l'époque. La Jamais Contente développait tout de même déjà 68ch et dépassait les 100km/h en 1899 ! Si on avait continué à développer la voiture électrique depuis cette époque au lieu de privilégier le thermique, on vivrait dans un monde très différent.
Amusant comme on me traitait d'anti VE et comment ce que j'énonçais se vérifie par l'expérience...Pas seulement, mais aussi parce qu'elle était encore plus inexploitable que de nos jours : il n'y avait à l'époque que les batteries au plomb...
De nos jours, anecdote amusante : L'Automobile Magazine a fait un voyage Oslo Madrid en Renault Mégane électrique. Les recharges leur ont coûté plus cher que le carburant d'une voiture thermique de taille équivalente. Sans parler des dix-sept heures d'attente aux bornes en journée et des arrêts pour trouver une borne qui s'avère inutilisable...
j'ai arrêté de recadrer, c'est le rôle des modos. Sauf que ce sont les modos qui font le HS :spamafote:Heu y a pas un topic vroum vroum pour la philosophie à 4 roues ?