AMHA les deux (je souligne "les deux"), mon capitaine. En économie, l'offre peut précéder la demande (J.B. Say que je me souvienne, mais Keynes n'était pas d'accord). Pour moi, il suffit de susciter la demande en question. Parce que ça plait, parce que c'est utile, mais aussi par la publicité abusive, l'appel aux bas instincts ou d'autres méthodes de pros (ou de porcs, c'est selon).Les médias vivent parce qu'ils vendent ce que veulent les gens. Les gens dictent les ventes, pas l'inverse.
Par exemple, lorsqu'on crée un nouveau produit, on ne répond pas à une demande mais on pressent que le produit peut plaire/être utile. Si cela est bon et plait, on consommera le produit qui continuera alors à être fabriqué. Note que "plait" se lit dans les deux sens, les conneries plaisent à ceux qui se gavent de conneries.
Ceux qui créent des produits miteux qui tirent les gens vers le bas ont donc leur part de responsabilité. Bien sûr, rien n'oblige à consommer des produits miteux mais miser sur une mauvaise "éducation" n'est pas, de la part des créateurs, une vision citoyenne (au sens mondial, il ne faut pas limiter cela à un pays), et je ne vois pas pourquoi les "offreurs" n'auraient pas, comme nous, des devoirs moraux (devoir d'éducation par exemple). Ils n'ont pas que le droit de faire du pognon.
Tu aspires à un monde "éduqué" et j'abonde dans ce sens, mais je pense que tout le monde doit y contribuer, les demandeurs comme les "offreurs". On donne trop aux entreprises le droit de dire "c'est pas ma faute si ça se vend". Tout le monde est responsable de l'éducation.
Donc, avec toi, oui pour la responsabilité du consommateur, mais on ne devrait pas offrir un blanc seing aux "offreurs" sous prétexte du "ça se vend". On ne dédouane pas les vendeurs de came sous prétexte qu'ils ont des clients.
Constatons que je n'ai ci-dessus nulle part parlé de TV, c'est vrai pour tout