On se pense tous redevables, tributaires, tenus par les convenances et autres conventions. En vérité, c'est nous et nous seuls qui nous les imposons. Songez-y bien, on se colle des barrières parce qu'il ne faut pas froisser, parce que ça ferait du mauvais et j'en passe... Je dis ouvertement "merde" à ce raisonnement depuis bien longtemps car au fond c'est que nous qui en pâtissons. Ces barrières, ce sont les autres qui nous les collent, et c'est que notre crainte de secouer le prunier qui provoque des esclandres.
Dans ton cas
@MagicVitalic ne te crois pas redevable de quoi que ce soit. Je paraphrase une bonne amie "je ne dis pas mon père, il n'est que mon géniteur". Dur? Oui. Vrai? Tout autant vu que ce [je censure ma pensée] ne s'est jamais préoccupé d'elle sauf pour débarquer, foutre un bordel gigantesque, puis remettre les voiles.
Dans tous les cas, n'agis qu'en ton âme et conscience. Ta fiancée est conciliante parce que c'est pour toi qu'elle veut bien prendre le risque... De son côté, quel est le risque? Celui de te voir blessé amèrement par ses potentiels écarts de comportement et d'associer votre jour à un souvenir aussi pénible qu'évitable.
Le choix est donc simple:
- Soit tu as envie d'une manière ou d'une autre de le voir présent
- Soit cela te gonfle par avance.
Ne te rends pas malade. Père ou pas, il a agi, pris ses décisions, t'a visiblement jeté des pierres. Dans tous les cas, tu n'as pas à te sacrifier pour "la diplomatie". Si j'étais amené à me marier, je peux t'affirmer que je ne ferais pas le moindre effort diplomatique. Hors de question de devoir envisager le pire et les emmerdes au seul titre que "X doit être là parce que la famille bla bla ba". NON.
"On choisit ses amis, on ne choisit pas famille". Ce dicton est à méditer je pense.