Après, ça dépend aussi ou vous placez vos limites. Vous pouvez très bien rejoindre un groupe et mettre les notifications en off.
Sinon pour ça y a discord : un channel pour le blabla et un channel pour les infos importantes, ça évite le spam.
ça n'est pas aussi simple ni si évident. Tant que c'est du ressort de la sphère privée, tu fais "ce que tu veux" et tu gères la chose de manière toute personnelle...quitte à vexer certains.
En revanche, ces outils sont intrusifs dans la vie privée quand ils émanent de la sphère professionnelle. Encore une fois, tu ne vois pas le mal car aujourd'hui tu es un utilisateur averti MAIS sans les impératifs et la toxicité de ces outils.
Je m'explique: nous tous ici (je pense à tous les quadra et plus) avons vu arriver le mail. Au départ, c'était le rêve: fin des fax, des courriers papier, des ramettes de papiers stockés sans usage ultérieur dans les placards. Pourtant, tous nous avons déchantés à l'usage. Pourquoi? Parce que cette saleté a fini par déborder dans nos téléphones portables, dans les sites web, et donc en conséquence cela a mené à ce qu'on finisse à te reprocher de ne pas répondre dans l'instant. Le "Quoi? Tu n'as pas eu la notif? Oui ok... à 3h30 du matin....". D'ailleurs, ce problème a commencé dès les SMS, à la différence qu'étant payants, tu pouvais arguer de ne pas répondre faute de forfait.
Le problème n'est pas que là. Là où les problèmes émergent vraiment, c'est quand ces programmes, notifications et j'en passe sont gérées par l'entreprise. Les plus "saines" font en sorte de dire "au-delà des horaires, pas de raison d'en tenir compte"... les plus "vicieuses" laissent le tout à la discrétion des chefaillons qui s'empressent de mettre la pression pour qu'on réponde à toute heure!
Le pire? C'est l'émission de messages en décalage. J'ai vu des tordus rédiger des mails à 17h30, puis paramétrer pour que l'émission soit faite à 19h30... et se targuer d'avoir fait de l'heure supplémentaire.
Pour les outils dits "sociaux", la perversion est réellement là, quand on te fait comprendre sans le dire que tu es tenu de suivre, d'écouter, de réagir et ce même quand tu n'es supposé plus être disponible.
Je ne te souhaite pas de connaître ce stress merdique où, même en congés, dès que ton téléphone/PC couine, tu soupçonnes un truc du boulot et tu t'empresses malgré toi d'aller voir de quoi il en retourne. Il faut hélas expérimenter cela, en souffrir, puis finalement se révolter pour enfin s'en affranchir en gueulant "allez vous faire fou... je suis en CONGES" pour avoir enfin la paix.
J'ai immédiatement proscrit tous ces outils et réseaux sociaux car ils ne sont pas addictifs. Le terme n'est pas le bon selon moi. Ils sont surtout intrusifs et obsédants car ils génèrent avant tout une peur. Tu lis bien: une vraie peur panique. Tu penses que j'exagère? Voilà ma façon de voir ceux qui se prétendent "addict"
- Crainte d'une crise au boulot, donc attention permanente aux notifications/mails et j'en passe
- Crainte d'un mauvais commentaire sur les profils visibles sur la toile (FB/Twitter en tête)
- "Obligation" personnelle de réagir par orgueil sur les mauvais commentaires, de crainte d'être jugé "faible" ou "docile"
- Crainte de perdre en visibilité pour les professionnels des réseaux sociaux
- Crainte de manquer l'information supposée capitale dans l'actualité, ce qui mène à un excès de présence et d'attention aux divers fils
- Crainte de "perdre" un pseudo duel virtuel avec des inconnus dans les débats qui finissent tous non aux oubliettes (le net n'oublie jamais), mais tout simplement au fin fond d'un tiroir... avec la peur panique qu'un tiers s'empresse de ressortir tôt ou tard à ces échanges où on déborde forcément.
Souviens-toi bien de ces adages, ils peuvent te sauver la vie (et ça n'est pas une image!)
- Nul ne peut t'obliger à participer, mais tu finis par te l'imposer de crainte d'être exclu ou bien sanctionné
- Participer ne signifie pas maîtriser. C'est d'ailleurs le point noir des réseaux sociaux: des milliards d'utilisateurs, que quelques millions d'utilisateurs avertis et conscients
- Echanger sur les réseaux sociaux n'est pas communiquer. Il y a bien plus de péroraisons que d'échanges, et l'immense majorité des propos sont péremptoires sans se préoccuper des contradicteurs
- Ceux qui affirment "ça n'est que virtuel" omettent que c'est tout aussi impactant qu'une diffamation par courrier, dans un journal, ou dans les discussions dont on ignore l'existence. Le net n'est qu'un support, avec pour amplificateur son échelle démentielle.
- Quitter un réseau peut être pénible au départ (perte de contacts et j'en passe), mais souvent salutaire pour soi et ses proches. Toute personne trop exposée finit tôt ou tard par avoir des effets sur son entourage
- Choisir un réseau social donné se fait pour la plupart du temps à cause d'un arbitrage rapide et peu voire pas concerté. On les choisit par leur popularité, leur simplicité d'accès, ou tout bêtement parce que X a dit "on prend ça" sans consultation. De là, la majorité plie soit par nécessité, soit par ignorance des alternatives.