Très facile et ne te fais pas plus idiot que tu ne l'es. Une gestion de bon sens (ce qui me semble au surplus pas si mal fait que ça, n'en déplaise aux détracteurs)
- Fournir au plus vite et au mieux des vaccins en masse
- Permettre un accès gratuit aux vaccins
- Etre attentif aux remarques des scientifiques, et le cas échéant adapter la politique vaccinale selon les avis des experts
- Renouveler ou non les injections selon ces mêmes avis
Dans ces conditions on a pu constater non des mauvaises volontés politiques, mais plus les conséquences des problèmes d'organisation et d'inertie des structures, plus que d'une absence de bon sens...
Mais c'est "comique": si un système est en vrac depuis des décennies, on va blâmer celui qui le prend en charge, et ce sans se demander s'il n'y a pas là un héritage dégueulasse de décennies d'incurie.
Est-ce qu'il y a eu des âneries? Oui, et je peux lister sans frémir toutes les imbécillités faites dans le doute et souvent dans la précipitation.
- Le port du masque avec les atermoiements du "pour/contre" selon le sens du vent et l'âge du capitaine. A qui la faute? A un ensemble de choses dont l'empressement de dire quelque-chose et le brouhaha des "experts" n'y sont pas étrangers.
- Les problématiques de la gestion des enfants (isolement, scolarisation, dépistage...) qui sont un foutoir sans nom où l'on a essayé de ménager, sans succès, la chèvre et le chou.
- Le choix des personnes à la communication de crise amenant là des tocards infoutus de bien présenter les choses tant avec pédagogie qu'intelligence
- Les fautes inacceptables de nombre de politiques dans leurs propos. Macron comme les autres sans exception n'a pas maîtrisé sa langue, là où ils auraient tous été avisés de ne pas raconter n'importe quoi, et surtout de ne pas le dire n'importe comment.
- L'aberration scandaleuse de l'hôpital de campagne monté pour la publicité... dans un temps honteux. (j'en ai déjà parlé en grognant ma colère à ce sujet).
- La prise en compte, à tort, de la vindicte et des voix comme si les cris à la lune des paranoïaques devaient peser dans la balance de décisions jamais simples et forcément désastreuses pour certains.
- Les rafistolages de façade en distribuant du fric tant aux gens sous la forme de divers paiements qu'aux entreprises, au lieu de placer cet argent directement dans le système de santé pour le stimuler et le rendre plus fluide et fonctionnel. (nota: là-dessus je ne sais pas si cela aurait eu un effet sur le long terme, mais déjà de base cela aurait pu accorder des crédits pour au moins payer décemment ce qu'on doit à nos soignants, et les récompenser d'une manière judicieuse pour leurs efforts et sacrifices)
- L'absence de sanctions sévères pour les scientifiques/médecins ayant disséminés des propos scandaleux, ou jouant avec la santé des citoyens
- D'avoir gravement tardé dans l'établissement de règles fermes et contraignantes aux moments les plus opportuns. En voulant sauver l'économie (ce que je comprends), cela a mené à des milliers de morts aisément épargnés si l'on avait pas desserré la vis (cf les contaminations en pleine vague sur noël/jour de l'an).
Et la liste n'est que le plus visible de ce que je leur reproche vraiment.