Plusieurs films passant du bon au nanar
Le Monde secret des Emojis : Humm j'étais curieux, je me disais "et pour les mômes?". SURTOUT PAS: Pire pub même pas déguisée ever comme dirait les bouffeurs de gelée. C'est scandaleux: esthétique sympathique (dans la norme des films d'animation 3D) mais scénario débile, pubs en pagaille allant de dropbox à dance central (ou un truc du genre), un univers pétri par les incohérences et les raccourcis fumeux. Un mot: Scandaleux. Un scénariste un tant soit peu investi aurait pu pondre un truc plus marrant et intelligent, mais là pas même l'embryon d'un début d'histoire à suivre. On se fout des personnages, on se fout de l'histoire de fond, on ne retient même pas les publicités car en définitive on se mange un kaléidoscope sans début ni fin... L'horreur.
NY 1997 Ahhh Snake Plisken.. Autant l'esthétique est datée, les incohérences à lever innombrables, autant l'histoire, la musique et l'atmosphère brutale sans concession maintiennent le tout dans une cohérence étonnante. Alors, oui, si l'on remet le cerveau en marche on va se dire "et comment ils se nourrissent", ou encore "et pourquoi perdre son temps à entasser tous les psychopathes au lieu de les éliminer puisqu'on est aux USA?" et surtout "comment ces imbéciles ne s'organisent pas pour s'équiper/armer/révolter. Sont ils donc dociles à ce point là?". Mais bon, cela reste un excellent film avec un concept d'actualité à savoir emmurer ce qui nous fait peur à la Trump. D'ailleurs, si l'on a le malheur de voir Banlieue 13, on peut immédiatement constater l'écart affolant de conscience politique entre Besson et John Carpenter.